Ces histoires hors du commun vous fourniront nombre de réflexions sur les futurs possibles imaginés par l’auteur : quelle serait votre réaction si vous appreniez qu’il y a bien une vie après la mort ? Qui est ce père Noël un peu bizarre que l’on voit le 24 décembre sur Carabistouille IV ? Quelles pourraient être les conséquences de la victoire des mutants contre le genre humain ? Quelles traces garde-t-on quand on a été avalé par un ogre ? Que faire si, pour sauver la Terre, il fallait détruire l’Humanité ?
Merci aux Éditions SEMA.
Comme pour tout recueil de nouvelles, cette chronique va être difficile à écrire. Il n’est en effet pas aisé de parler de multiples textes sans tous les mentionner et pourtant, après plusieurs jours, je me rends compte qu’ils ne m’ont pas tous marquée de la même façon. Par contre, le bon point, c’est que chaque récit m’a laissé une impression positive !
Je ne vais pas parler des quinze nouvelles dans cette chronique, je vais tenter de rester très générale quant à ce recueil. En lisant ce titre, je me suis mis en tête que ce que je lirai serait à tendance plutôt SF. J’avais à moitié raison : ce recueil propose plus que ça, il propose une réflexion sur le sens de la vie, sur des envies humaines (ou non) poussées à leur extrême pour nous montrer la folie de telles pensées.
L’exemple qui m’a le plus frappée concerne la seconde nouvelle, « Contrat », qui est ma préférée et dont je vais vous dire quelques mots. Dans cette scène, un humain fait un pacte avec un démon pour obtenir la vie éternelle. Et il l’obtient. Mais à votre avis, qu’adviendra-t-il de lui quand la planète disparaîtra, que l’univers sera réduit à néant ?
Figurez-vous une telle pensée et imaginez un peu d’autres scènes du même genre ! Celle-ci m’a amusée, et pourtant elle n’est pas la plus invraisemblable. Certaines autres sont surréalistes, ou drôles, certaines nous proposent l’annihilation de l’humanité (rien que ça !) tandis que d’autres représentent des délires scientifiques, et c’est donc dans une joyeuse folie que l’on passe de l’une à l’autre, en se demandant ce que Southeast Jones nous réserve.
Le style n’est pas en reste : entraînant, il nous fait lire ce texte à très grande vitesse et apprécier les réflexions de l’auteur. Le seul point noir que je trouve à ce roman concerne la couverture, que je n’aime pas particulièrement. Mais c’est un détail !
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