Ses parents décident alors de l’envoyer à l’autre bout du pays. Loin des night-clubs de Los Angeles, sa tante, chez qui il vit désormais, l’oblige à endosser une fausse identité. Pour lui, fini le luxe, la fête, les filles et les paparazzis. Bonjour le travail, les études et les contraintes de « monsieur tout le monde ».
Tout ça sous la vigilance sans faille de Catherine Armand. Alias le tyran sexy en talon aiguille.
Merci à Énel Tismaé.
J’avais découvert cette autrice dans un registre plutôt fantastique, grâce à sa saga Les temps d’une vie, et c’est donc avec beaucoup de curiosité que je me suis lancée dans ce titre purement romantique et contemporain. Mais il n’y a pas à dire, Énel Tismaé sait tenir son lectorat. Dès les premières pages, je me suis retrouvée dans l’histoire, à détester Cameron pour sa bêtise, et apprenant petit à petit à le comprendre et à l’encourager.
Très rapidement, l’inévitable se produit. On ressent très clairement ce moment, cet accident qui donne l’impression de se retrouver dans un gouffre avec un sentiment de fatalité. Comment l’autrice va-t-elle traiter ce sujet épineux ? Comment Cameron pourra-t-il se reconstruire et ouvrir les yeux sur sa vie, mais aussi comment va-t-il pouvoir se faire pardonner cette action, et se pardonner lui-même ? La thématique est, vous l’aurez compris, très vaste. Sous couvert d’un fait divers que l’on pourrait hélas qualifier de banal, nous est ici contée l’histoire d’un homme apprenant à respecter la vie des autres et sa propre vie.
La romance, que je redoutais un peu, n’entre au final qu’au second plan, car si cela fait partie de la reconstruction et aide à obtenir ce pardon tant espéré, elle n’en est pas vraiment le point central, et heureusement… Car Catherine m’a semblé un peu trop présente et hargneuse. J’aimerais, un jour voir de cette autrice un personnage féminin doux et gentil. Pas forcément naïf et incapable de se défendre, mais au moins une femme qui ne soit pas sur la défensive ou qui ne prenne pas la mouche à chaque fois qu’on lui dit quelque chose. Tout ça pour dire que j’ai trop vu Kayla dans Catherine. Même comportement, même personnalité. Dommage…
Par contre, ce que j’ai apprécié, c’est cette histoire de double identité qui est mise en place autour de Cameron. Très bien trouvé pour tenter de différencier le play boy de Cameron 2.0. On les reconnaît plutôt bien et l’on entrevoit l’évolution du personnage via ce dédoublement. C’était une chouette idée, qui a bien été traitée du début à la fin de l’histoire.
En bref, encore une très sympathique histoire d’Énel Tismaé qui semble manier aussi bien le fantastique que le contemporain. J’attends donc désormais de te voir relever un nouveau défi : les thrillers. Si, si. Tu vas essayer !
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