dimanche 6 décembre 2015

Pour une meilleure vie

Dans un monde régi par une classe de nantis. Les pauvres tentent de survivre à une politique d’oppression. Après la mort de son père, Émie, une fille de la classe inférieure, va tout perdre en se retrouvant propulsée dans ce monde de privilégiés qu’elle déteste plus que tout. Grâce à une rencontre, elle va surmonter sa haine. Elle va apprendre à évoluer dans ce monde hostile, tout en déjouant les manipulations dont elle est constamment la cible et en découvrant son don.
Pour une meilleure vie
Frédérique Arnould 2015

Merci à SimPlement et à Frédérique Arnould.

J’ai bien aimé cette histoire, qui m’a fait m’évader un peu de mon quotidien et que j’ai lue à une vitesse folle. Pourtant, il y a des petits éléments qui auraient pu me gêner… heureusement, en globalité, ce ne fut pas le cas !

Je constate pour ma part, dans ce texte, une inspiration à un livre très connu au niveau du contexte. Attention, je dis bien inspiration, et non copie. Et ce n’est pas négatif. On retrouve une classe pauvre qui doit se débrouiller comme elle peut pour survivre — par exemple, en chassant alors que c’est interdit —, et subir une fois par an des prélèvements pour que les magiciens soient repérés. On y retrouve aussi des gens qui sont exécutés pour des raisons tellement inconcevables que l’on en déteste les riches… et une classe riche exubérante qui se permet tout.

Le ton est donné, et le monde dans lequel vit Émie est clairement établi. Difficile de ne pas détester les riches, comme elle. Du coup, quand elle se retrouve dans leur monde et que ses actions deviennent parfois incohérentes, on la comprend et la soutient malgré tout. Mais, parfois, on a envie de lui donner des baffes car elle ne veut pas réaliser que tout le monde n’est pas contre elle. Entre Alice et Stélios, j’ai trouvé des personnages qui valaient vraiment le coup. Et ça m’a plu. Par contre, pour sa mère, j’ai eu l’impression d’avoir affaire à une girouette qui changeait d’avis comme de chemise. Son inconstance ne m’a pas aidée à lui faire confiance…

Le deuxième petit point qui aurait pu m’embêter, c’est le triangle amoureux entre Émie, Henri et Stélios. Je ne suis pas très fan de ce genre de situations car elles sont toujours traitées de la même façon : la fille choisit, un des prétendants est content, l’autre est malheureux et va faire des bêtises. Toujours le même schéma et, ici, c’est un peu pareil… sauf qu’une raison extérieure est donnée, et j’ai bien envie de savoir où cela va mener l’intrigue ! Émie et son amoureux vont-ils réussir à sauver le dernier membre du triangle ?

Enfin, ce que j’ai beaucoup apprécié, c’est la prophétie. Émie n’est pas une fille qui se pose des questions. Il y a une prophétie qui pourrait la concerner ? OK, elle fonce et advienne que pourra. Elle ne cherche pas à se demander si potentiellement c’est elle, ou si les conséquences seront dramatiques. Droite dans ses baskets, elle accepte cette idée et se décide à affronter les nantis. Et c’est une personnalité que j’aime beaucoup.

Vous l’aurez compris, c’est un livre que j’ai beaucoup apprécié… J’espère pouvoir, maintenant, lire la suite rapidement !

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