Eh bien, je ne suis pas mécontente d’avoir terminé ce livre. Il aura traîné quand même plus de trois semaines entre mes doigts avant d’être achevé. Les deux premiers tomes étaient excellents, racontaient une histoire intéressante et faisaient passer un message important sur la non-importance de la beauté. Ce tome-là, par contre, n’apporte rien.
Tally se retrouve au milieu de Scarificateurs. Le décor, lui, n’est pas planté. Il n’y a pas une minute de repos dans ce tome pour poser les faits, pour nous faire comprendre où on va. Au lieu de ça, nous rentrons dans une course poursuite pour la liberté. Les Scarificateurs d’un côté, les Crims de l’autre, les Special Circumstances aussi. Tout le monde se bat, tout bouge vite, et le lecteur est laissé un peu à la traîne, derrière, mais se retrouve un peu perdu dans le fouillis de toutes ces actions.
Vous l’aurez compris, j’ai vraiment détesté ce tome. Je n’aime pas en tant que lectrice être mise à l’écart de l’histoire. J’aime être dans l’histoire et comprendre où l’on va, pas le découvrir à la fin, au travers de personnages qui reviennent ou qui retournent leur veste on ne sait pour quelle raison. Et même si j’ai aimé le tout dernier chapitre, le manifeste, car il nous permet de retrouver la Tally des premiers tomes et que le message qu’elle véhicule à ce moment me plaît, j’ai vraiment eu en horreur ce livre, à trouver mille et une raisons pour ne pas le continuer. Et là, très sincèrement, je ne sais pas si je lirai la suite.
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