dimanche 16 septembre 2012

Forteresse digitale

Lorsque le super-ordinateur de décryptage de la NSA ne parvient pas à déchiffrer un code, l’agence appelle à la rescousse sa cryptanalyste en chef, Susan Fletcher, une belle et brillante mathématicienne. Ce que va découvrir Susan ébranle tous les échelons du pouvoir : la NSA est prise en otage – non sous la menace d’une arme ou d’une bombe, mais par un système de cryptage inviolable qui, s’il était mis sur le marché, pulvériserait tout le renseignement américain ! Prise dans un tourbillon de secrets et de faux-semblants, Susan se bat pour sortir l’agence de ce piège. Trahie de tous côtés, il ne s’agit bientôt plus seulement pour elle de défendre son pays mais de sauver sa propre vie, ainsi que celle de l’homme qu’elle aime.
Digital fortress
Dan Brown 1998

Comme toujours avec Dan Brown, c’est une réussite, même quand il s’agit d'une relecture. Ce roman est certes très « geek » : il traite d’un programme informatique, « Forteresse digitale », qui permettrait d’encrypter toute donnée échangée de telle sorte que les agences gouvernementales, comme la NSA, ne puissent plus accéder aux courriels et lire leur contenu.

Cela paraît bien, mais quid de la défense nationale ? Car on sait que bon nombre d’attaques terroristes ont été déjouées justement parce que ces agences avaient accès au contenu de ces courriels (plus précisément, ils ne lisent pas tous les courriels, mais recherchent des mots-clefs significatifs)… L’enjeu est donc ici énorme, et moralement il est difficile de choisir un camp. Sommes-nous du côté de l’encryptage complet des données (ici, les méchants de l’histoire), ou du côté de la NSA, qui souhaite toujours pouvoir espionner certains courriels présentant un risque pour la sécurité des nations ?

L’histoire est prenante, et Dan Brown nous fournit toutes les informations nous permettant de nous positionner (ou tout du moins essayer), au sein d’une histoire qui pourrait bien être réelle et, ça, ça fait froid dans le dos ! Pour tout vous dire, ce livre m’a même donné quelques palpitations sur la fin ! J’ai a-do-ré !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire