La mission d’Elysia : servir les habitants de Demesne, une île paradisiaque réservée aux plus grandes fortunes de la planète. Les paysages enchanteurs y ont été entièrement façonnés pour atteindre la perfection tropicale. L’air même y agit tel un euphorisant, contre lequel seuls les serviteurs de l’île sont immunisés.
Mais lorsqu elle est achetée par un couple, Elysia découvre bientôt que ce petit monde sans contraintes a corrompu les milliardaires. Et quand elle devient objet de désir, elle soupçonne que les versions bêta ne sont pas si parfaites : conçue pour être insensible, Elysia commence en effet à éprouver des émotions violentes. Colère, solitude, terreur… amour.
Si quelqu’un s’aperçoit de son défaut, elle risque pire que la mort : l’oubli de sa passion naissante pour un jeune officier…
Une petite pointe de déception… Non pas que ce roman ne soit pas bien écrit ou intéressant. Simplement, je le trouve inachevé. Tout d’abord, j’ai l’impression que Rachel Cohn confond les concepts de clones et de cyborgs, nous offrant un mélange peu clair entre les deux. Ensuite, l’histoire en elle-même n’est que peu aboutie. Le monde dans lequel évoluent les personnages n’est présenté que très partiellement et succinctement, et n’est pas toujours très clair à appréhender.
Enfin, j’ai trouvé qu’il a fallu un peu trop de temps pour la mise en place de l’histoire et, vu que l’univers n’était que peu dépeint, ce temps-là est finalement perdu. Par contre, l’histoire concernant les Bêta n’est pas dénuée d’intérêt, et je me suis demandé comment cela pourrait évoluer. Quant à la fin, elle est alléchante à souhait ! J’aime ce genre de retournement de situations !
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