La mort n’existe plus. Les hommes vivent à l’ère de la Longévité : pas de morts… mais, pour éviter le surpeuplement, pas de naissances non plus. Peter et Anna ont un point commun : ils n’auraient jamais dû naître. Parce qu’une vie éternelle leur semble contre nature, parce que le système de la Longévité a gâché leur enfance, parce qu’il menace leurs rêves, ils ont décidé d’entrer en lutte. Pour sa suppression.
Au sein du Réseau souterrain, la résistance s’organise : Peter a pour mission d’infiltrer le plus grand des laboratoires, le centre névralgique du système, Pincent Pharma… dirigé par son grand-père, Richard Pincent. Un homme puissant et influent, bien décidé à faire plier les rebelles ; une présence troublante pour Peter : quand les liens du sang s’en mêlent, tout se complique…
Malgré un début long et ennuyeux, et les états d’âme de Peter que je n’ai pas compris (mais où est passé le Peter sûr de lui et plein d’entrain du premier tome ?), j’ai passé un bon moment. Mais loin d’être excellent. Après un premier tome parfait, pleins d’émotions et de bouleversements, comment retomber dans une platitude pareille ?
Bien sûr, l’arrivée de Jude m’a fait un énorme plaisir, et j’ai énormément apprécié ce personnage et son ouverture d’esprit. Peter m’a ennuyée du début à la fin, et Anna… Mais où est-elle ? Elle est vraiment trop peu présente. Pourtant, ce sont les scènes où elle se trouvait qui me plaisaient le plus. Ces scènes-là, et Jude.
J’ai aussi apprécié de voir l’horrible machination concoctée par le grand-père de Peter, et ce qu’il advenait de Surplus Sheila, même si j’ai ressenti comme un gouffre entre les deux livres, car elle ne se ressemble même plus à elle-même non plus. Elle n’est plus la Légale prise pour un Surplus qui refuse de se conformer à des règles ignobles. Maintenant, elle veut être Utile. Quoi !? Mais où va l’histoire ? Bref, un bon moment, mais trop d’incohérences… Espérons que le niveau remonte dans le trois.
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