mardi 24 février 2015

Les enfants de Karia

Depuis plusieurs mois, les enfants de la petite ville de Karia disparaissent mystérieusement. Les villageois effrayés parlent d’une sorcière et d’êtres revenus d’entre les morts…
Kenan, un jeune Redresseur de Foi, est envoyé pour mener l’enquête.
Les enfants de Karia
Anthony Holay - 2015

Merci à Anthony Holay.

Je ne vais pas mentir, j’ai préféré Incubes. Ce titre a des qualités, certes, mais, vu le thème abordé, je m’attendais à un petit peu « plus ». Cette nouvelle se situe dans un genre « dark fantasy ». Or, qui dit dark fantasy dit fantasy. Et quand je lis de la fantasy, j’ai besoin que le contexte soit présenté de manière générale, décrit minutieusement, voire complètement décortiqué. Tous les lecteurs de fantasy le savent, ce genre inclut de très nombreuses et longues descriptions et, clairement, dans une nouvelle de quarante-quatre pages, cet aspect ne peut pas apparaître.

Après, je vais quand même saluer l’effort d’Anthony Holay car, pour l’ambiance, on y est tout à fait. Il est juste dommage que les éléments du monde fantasy soient présentés ou n’interviennent que lorsqu’on a besoin d’eux pour faire avancer l’histoire. Pour simplifier à l’extrême, j’avais cette impression que, pour une difficulté, on sortait une solution du chapeau. Évidemment, ce n’est pas si simple que dans ma description, mais c’est un peu l’effet que j’ai eu, car je n’ai pas pu, en une si courte nouvelle, avoir le temps de m’installer dans l’histoire. À peine l’avais-je commencée qu’elle était déjà terminée.

Après une telle chronique, vous allez tous croire que je n’ai pas aimé. C’est une erreur, car j’ai trouvé l’approche intéressante, dans la mesure où cette nouvelle est accessible à tous et permettra peut-être aux lecteurs qui ne connaissent pas la fantasy d’y rentrer en douceur. En plus, même si quelques facilités ont été utilisées, l’histoire tient debout et est cohérente du début à la fin. Les personnages ne sont pas plats, même si certains manqueraient un peu de reliefs mais, dans la globalité, je n’ai rien à dire contre eux où leurs actions.

Finalement, maintenant que ma lecture est terminée, je n’en sais pas assez sur le monde qui m’a été présenté et rien ne m’a « marquée » au point de m’en souvenir encore dans quelques décennies. C’était en somme un très bon moment, mais qui aurait dû durer plus longtemps à mon sens.

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