Merci à Anthony Holay.
J’ai aimé l’histoire, il n’y a pas de doute là-dessus. L’auteur a un style très fluide, qui permet de rentrer très vite dans le vif du sujet. Je me suis sentie entraînée dans les méandres de son imagination et j’ai apprécié suivre cette petite histoire.
L’intrigue est bien ficelée, les événements s’enchaînent de manière très logique, et je me suis clairement prise au jeu : réel ? pas réel ? Je me suis interrogée plusieurs fois, car l’auteur mêle habilement le suspense et introduit suffisamment d’incohérences pour nous captiver et nous faire tourner les pages toujours plus vite.
Alors, bien sûr, je n’ai pas aimé la fin. Tout simplement, car il n’y en a pas. J’aurais aimé une petite chute, un petit quelque chose qui nous permettrait soit d’en finir avec cette histoire, soit de nous faire comprendre qu’on se trompait sur toute la ligne. Un petit quelque chose m’a manqué.
Mais c’est tout à fait personnel, et je pense qu’il s’agit de ma déformation professionnelle de scientifique qui attend toujours une réponse ou une solution à tout. Donc il faut que j’en fasse abstraction ! Au final, l’horreur, c’est censé être plutôt incohérent, surprenant et mystérieux. Et c’est ce qu’on a, donc c’est une belle réussite !
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