jeudi 4 août 2016

Le joyau

Qui dit Joyau dit richesse. Qui dit Joyau dit beauté. Qui dit Joyau dit royauté. Mais pour les filles comme Violet, le Joyau est avant tout synonyme de servitude. Et pas n’importe quelle servitude : Violet est née et a grandi dans le Marais avant d’être formée dans l’optique de devenir Mère-Porteuse pour la royauté. En effet, au sein du Joyau, la seule chose qui prime sur l’opulence et le luxe, c’est la descendance…
Achetée par la Duchesse du Lac lors de l’Enchère des Mères-Porteuses, Violet est accueillie par une gifle. Désormais connue sous l’appellation #197, elle va rapidement découvrir la brutale réalité qui sous-tend l’étincelante façade du Joyau : cruauté, trahisons et violence sourde sont les méthodes de la royauté.
Violet doit accepter ce sinistre quotidien… et tâcher de rester en vie. Mais c’est alors que naît une romance interdite entre elle et un séduisant jeune homme, loué pour servir de compagnon à la nièce aigrie de la Duchesse. Bien que la présence de ce dernier vienne illuminer le sombre quotidien de Violet au cœur du Joyau, les conséquences de leur relation illicite vont dépasser ce qu’ils redoutaient…
The jewel
Amy Ewing 2014

Voilà un livre que je voulais lire depuis un moment, et c’est à l’occasion du challenge de mon amie Cookies que j’ai l’occasion de le sortir des étagères de ma PÀL. Un collection R, une couverture absolument sublime et un résumé qui donne envie. Cela part bien, vous ne trouvez pas ?

Cette histoire est à la fois incroyable et horrible. Pauvre Violet, de se retrouver dans pareille situation. On l’appelle mère-porteuse, mais en fait elle n’est qu’une esclave, une poule pondeuse qui n’a plus aucun droit sur son corps et sa vie. Traînée en laisse, elle doit baisser les yeux face à la royauté, ses horribles bonnes femmes qui ne méritent même pas leur richesse et leurs noms.

C’est un monde tout à fait inédit que nous offre Amy Ewing. Elle sait jouer avec nos nerfs, nous faire frissonner et réveiller notre instinct de rébellion et de vengeance ! Le ton est donné dès les premières pages, les premiers mots, et dès lors que j’ai commencé ma lecture, je n’ai plus été capable de m’arrêter, tant cela va de mal en pis au fil des pages. Quand on pense avoir rencontré le summum de l’horreur, l’autrice nous en remet une couche avec brio…

J’ai donc tourné les pages à une vitesse phénoménale, et je me suis crue dans ce palais auprès de Violet et d’Ash. Les personnages sont tous très justes et ont chacun leur personnalité, fait important car c’est sur la personnalité de chacun que tout se joue. Tour à tour, tous les personnages principaux m’ont touchée d’une certaine manière, tant le souci du détail est respecté.

L’histoire, enfin, est parfaitement calibrée. Bien sûr on s’attend à certains événements, bien sûr on sait que certaines choses sont inévitables, mais on se prend toujours à espérer que cela n’arrive pas, ou même on oublie que cela doit arriver, tant l’autrice joue avec le lecteur en lui présentant tellement de détails qu’on en oublie la fatalité des personnages.

Et cette fin… Mais quelle fin, comment peut-on supporter une telle fin ?! Je m’en doutais, je le savais et je suis heureuse car, mine de rien, j’ai trouvé que ce personnage était trop peu présent et qu’il devait lui aussi avoir sa place dans l’intrigue. Du coup, j’ai bon espoir d’en apprendre un peu plus sur lui, maintenant, et j’attends avec impatience de savoir quelles seront les répercussions de ce final si horrible ! Bref, vous l’aurez compris… j’ai adoré !

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