Mais ça, c’était avant que l’âme de Sébastian quitte son corps et soit dérobée.
Avant que j’offre la mienne pour sauver celle de mon ami.
Avant de croiser leurs yeux, où dansaient les flammes des enfers et la lumière du paradis.
Avant que l’on m’apprenne à voler de mes propres ailes…
Merci aux Éditions Hélène Jacob.
Cela faisait un moment que cette saga me faisait de l’œil. Je suis une très grande fan des histoires un peu ésotériques et angéliques alors, évidemment, elle ne pouvait qu’être faite pour moi. Surtout que la couverture est absolument magnifique et que le résumé est très accrocheur. Seulement, après avoir lu ce premier tome, j’en ressors un peu mitigée.
Non pas que l’intrigue ne soit pas intéressante ou originale. C’est clairement le cas. L’histoire de Kassia est prenante : elle est une élue, un ange qui s’ignore, et qui a un pouvoir absolument gigantesque. Mais, là, je réalise… Rien de vraiment transcendant, je l’admets… En fait, je voulais comprendre comment Kassia pouvait tout ignorer de sa nature jusqu’à cet âge-là ? Comment peut-on être aussi naïve, et ne pas voir tous les petits indices qui étaient pourtant à sa portée et qu’elle s’expliquait sous la forme d’une potentielle maladie ?
Hélas, c’est ce côté naïf qui transparaît dans ce roman du début à la fin, et Kassia n’arrive pas à le vaincre. Elle se laisse porter, et j’ai l’impression qu’elle ne réfléchit pas à ce qui l’entoure et tout ce qu’il se passe. C’est frustrant de lire un roman et de voir que l’héroïne attend que son ange et son démon fassent tout pour elle, de la voir accepter un pacte sans même se poser la question des conséquences, de faire confiance, de perdre confiance, de faire confiance, sans cesse, sans réfléchir. J’ai passé toute ma lecture à souffler : « Mais réfléchis un peu ! »
Cette naïveté, autant chez l’héroïne que dans les dialogues, parfois un peu enfantins, est le gros point noir de cette histoire, et c’est vraiment très dommage. Car l’histoire tient la route, malgré tout, même si parfois on ne sait pas trop où nous portent les événements. C’est un peu comme pour Kassia, on attend de voir où cela nous mène. Cela fonctionne si on a des personnages forts. Or, hormis Kyrian pour qui je pense que l’on peut être optimiste pour l’avenir, les personnages sont un peu mous eux aussi…
Du coup, ma chronique est assez négative, car je pense que cette histoire avait du potentiel, mais que le travail n’a pas été mené à terme. Il manque de personnalité et d’assurance, car le lecteur a besoin de savoir où l’on va, plutôt que de s’interroger sur le bien-fondé de telle ou telle situation, ou de s’énerver sur la passivité de Kassia. Mais parce que j’ai aimé le personnage de Kyrian, et parce que je suis très curieuse, je lirai la suite !
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