mercredi 14 mai 2014

La fille du vent

Helia Meldyn n’a jamais cru en la magie.
Pourtant, lorsqu’elle découvre le pouvoir insoupçonné de son magnifique collier, elle va douter. Comment ce bijou, déniché au fond d’un fleuve, peut-il lui permettre de contrôler le vent ?
Pour échapper aux chasseurs de trésors, la jeune fille n’a pas d’autre choix que de suivre les Tueurs Écarlates à Aldarin, la capitale enchanteresse du royaume, pour y intégrer une célèbre école militaire et peut-être retrouver la trace de son père disparu.
La fille du vent
Hina Corel 2014

Chose promise, chose due. Cela faisait un moment que je m’étais juré de lire cette Hina Corel, et c’est enfin chose faite ! Et je ne regrette absolument pas, tant j’ai aimé ce monde fantastique !

Ce livre s’inscrit dans un registre de belle fantasy. Il s’agit d’un monde différent du nôtre, qu’il nous faut apprendre et appréhender en même temps que l’héroïne, Helia, qui, au début du roman, ne sait même pas que la magie existe. Un monde de fantasy dont les personnages ne savent pas cela, c’est possible ? En général, non. Mais dans ce livre, oui ! Car la magie a disparu depuis longtemps, et seuls quelques résidus s’y sont éparpillés.

Ainsi, le lecteur n’est pas dépaysé et peut s’immiscer dans ce monde particulier par petites touches. Cela change des romans de fantasy où l’on est perdu dès les premières lignes car on ne comprend pas le monde dans lequel on est projeté. Un joli tour de main de l’autrice, qui du coup, nous démontre dès le départ qu’elle a de la suite dans les idées et sait être originale.

De fait, l’immersion dans le livre se fait de manière très agréable et très simple. On s’attache à l’héroïne, Helia, dont le père est enlevé devant ses yeux et qui se retrouve embarquée dans une histoire époustouflante au moment même où elle met ce collier étrange qu’elle a trouvé étant plus jeune. Ce collier magique est en effet très convoité, et elle ne peut l’ôter sans y laisser la vie.

Repérée par l’organisation des Tueurs Écarlates, Helia se retrouve alors emmenée dans une école spéciale, qui doit lui apprendre à se défendre. Je mentirai en disant que je n’ai pas immédiatement pensé à Harry Potter à ce moment. Ce livre est truffé de petites références à l’œuvre, mais s’en éloigne en même temps énormément. Toutefois, l’atmosphère reste la même, et le principe des indices disséminés dans les différents chapitres est ici aussi utilisé.

Il est évident que cette saga nous réserve énormément de surprises, et je suis déjà en train de me triturer le cerveau pour comprendre où Hina Corel compte nous emmener par la suite. Sa plume simple et efficace est vraiment un enchantement, et j’ai été très triste de terminer ce tome, tant j’aime lire ses textes. Vivement la suite !

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