Mais à peine a-t-il retrouvé son meilleur ami que ce dernier se fait tuer sous ses yeux. Il décide alors de fuir Marseille et de s’accrocher à son dernier espoir : un rendez-vous fixé à Paris…
Merci à Nathan Syros et à Babelio.
Le projet de U4 est ambitieux. Quatre romans écrits par quatre auteurs différents sur quatre personnages vivant dans le même monde et ayant le même objectif : rejoindre Paris pour le 24 décembre et tenter de résoudre le problème d’U4, ce virus qui a décimé l’espèce humaine dans son intégralité, à l’exception des 15-18 ans. Cela ne pouvait qu’attirer mon attention, sans compter qu’il s’agit d’un de mes genres préférés : l’anticipation.
Du coup, c’est avec beaucoup d’avidité que je me suis plongée dans ce roman que j’ai dévoré en une journée, tant je l’ai apprécié. Le style de Florence Hinckel est agréable et nous permet de nous mettre dans la peau de Yannis, un jeune Marseillais qui est complètement perdu après la mort de sa famille. Il se cache sous le mental de son avatar de WOT, Adrial, pour se donner du courage et tenter le grand voyage vers Paris, malgré les nombreuses difficultés qu’il rencontre. Il évolue dans un monde complètement dévasté et tellement réaliste que je m’y serais crue.
L’humanité de ce personnage et sa fragilité face aux événements m’a beaucoup plu, et je l’ai trouvé particulièrement crédible et attachant. J’ai pris beaucoup de plaisir à suivre cette première aventure en sa compagnie, mais j’ai très peur de lire les trois autres romans. En effet, j’ai pu rencontrer, grâce à Yannis, les trois autres personnages de la saga : Koridwen, Jules et Stéphane. J’ai trouvé qu’ils passaient quand même pas mal de temps ensemble et j’ai donc vraiment peur de revivre certaines scènes… deux fois, ou trois, voire quatre. Je m’imagine déjà les répétitions…
Ensuite, je noterai cette fin qui ne m’apporte pas ce que je souhaitais. Je n’ai pas de réponse quant à ce qui va se dérouler ensuite, si une solution est trouvée, si… bref, pour moi, ce n’est pas une fin, et j’ai presque peur d’imaginer que cela sera le cas pour les autres aussi, du moins pour Stéphane. D’ailleurs, parlons-en des autres personnages : j’ai pu les rencontrer et faire leur connaissance. Autant j’ai apprécié Kori et Jules, autant Stéphane m’a insupportée. Comment vais-je supporter de lire le roman Stéphane du coup ?
Alors, oui, c’était une excellente lecture, j’ai adoré cette histoire, les péripéties, et presque tous les personnages. Mais j’ai très peur pour les trois autres romans, et j’espère vraiment qu’ils vont se compléter plus qu’ils ne vont se chevaucher, et qu’il y aura quelques réponses supplémentaires dans les autres romans, voire que la lecture de chacun nous donne une partie de la solution.
C'est une saga que j'avais bien appréciée. Avec une préférence pour celui-ci, d'ailleurs.
RépondreSupprimerJe te comprends, Koridwen est un super tome ;)
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