Merci à SimPlement et à Peter Noria.
J’ai trouvé mon nouveau chouchou ado de l’espionnage ! Dès les premières pages, j’ai su que cette lecture serait sensationnelle. Tout y était : le ton, la dérision, l’horreur de faire faire un truc pareil à un enfant de six ans ! Non, mais ça va pas ?! Et, en plus, je l’ai pas vu venir, moi ! Il savait ce qu’il faisait, le p’tit, on ne le lui faisait pas à son insu ! Bref, un premier chapitre choquant (dans le bon sens), qui nous fait de suite adhérer à l’histoire.
Alors, quand on retrouve le petit garçon dix ans plus tard, à la retraite sur un bateau de croisière, ça fait sourire. Comme si ce genre de personnage pouvait décrocher de ce genre de chose. Et très vite, les événements s’enchaînent : ça cognait de partout, il y avait des armes, du sang, de l’action et beaucoup d’ironie dans les dialogues. Que du bon !
Il faut dire que j’aime bien les histoires d’espionnage quand ce sont des enfants qui sont mis en scène. On a l’impression qu’on peut tout leur faire faire, et leurs exploits paraissent encore plus impressionnants que si c’était ceux d’un marine ou d’un ex agent de la CIA qui a du bagage et de l’expérience. Ça me fait toujours rire !
Mais là, Max a ce petit quelque chose : il est dedans à fond et ne pense qu’à faire les choses bien. Il ne va pas s’arrêter à la moitié du travail, et c’est ce qui est cool. Un peu tête brûlée sur les bords, il connaît son travail à la perfection. Le personnage est très bien travaillé. Et j’aime beaucoup sa relation avec son père. Une relation de confiance en leurs capacités respectives. Philippe n’a pas peur de laisser Max risquer sa vie car il sait ce dont il est capable. Impressionnant et glaçant à la fois ! J’attends de voir comment ça va évoluer dans les tomes suivants.
Ajoutons à tout cela un style très rapide et qui va droit au but. Ça me plaît, et on n’a pas le temps de s’ennuyer. On peut à peine poser le livre, à vrai dire ! L’objectif de cette collection est apparemment qu’on lise les romans en moins de deux heures. Pari tenu pour moi. Je vais même vous avouer un truc : au moment où cette chronique est écrite, j’ai presque fini le tome 2. Et je pense que, quand elle sera publiée, j’aurais fini le tome 3…
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