Iris a grandi dans ce monde, mais maintenant il est temps de pour elle de combattre cette utopie.
Merci à Marine Sheridan.
Une dystopie, par défaut, ça ne peut qu’attirer mon attention. Je suis friande de découvrir les mondes utopiques, terribles et horribles que peuvent nous créer des auteurs divers, à partir de nos pensées naïves qui souhaiteraient voir disparaître la mort, la misère ou la souffrance. Cette dystopie ne déroge pas à la règle et nous présente un monde qui semble parfait, dépourvu de maladies, mais où tout, sans exception, serait contrôlé par les Sauveurs.
Dans le fond, le contexte ne m’a pas réellement surprise, car on retrouve tous les concepts que l’on attend dans une dystopie. Mais l’intrigue particulière concernant Iris m’a beaucoup plu. Sa fuite, avec ses parents et sa sœur condamnée à mort, sa vie à Immertio, dont le nom de l’endroit donne une jolie indication sur son lieu, ainsi que son envie de retourner sur Terre, quitte à suivre un groupe armé prêt à en découdre avec le gouvernement mis en place.
L’histoire est bien menée, même si je pourrais apporter une légère critique sur toute la violence dont la fin du récit fait étalage. Il me semble difficile de comprendre comment Iris peut sembler si impassible face à la mort, alors qu’elle-même y a été confrontée de près suite à la condamnation de sa sœur, dont on n’entend d’ailleurs plus vraiment parler et qu’on ne voit jamais « en action ». Comme je viens de l’indiquer, ce n’est pas que je n’y crois pas, juste que j’aurais voulu avoir un peu plus de détails concernant ses pensées à ce moment précis.
Bon, évidemment, comme tout format court, il est beaucoup trop court, et j’aurais aimé pouvoir m’immerger un peu plus dans ce monde et vivre un moment un peu plus long en compagnie d’Iris. Mais cette nouvelle n’en reste pas moins une excellente histoire, qui mériterait selon moi d’être un peu étoffée !
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