lundi 2 janvier 2017

La belle assise

Jean-Yves tombe amoureux d’une jeune fille paraplégique, Emma, chaperonnée par sa tante. La mère de Jean-Yves, veuve, s’oppose à sa liaison… À tort ou à raison ?
La belle assise
Brice Milan 2017

Merci à Brice Milan.

Je n’en savais rien, hormis : c’est un policier. Je ne pouvais qu’adhérer, car je raffole de ce genre. Pourtant, dès les premières pages, ce n’était pas gagné. Jean-Yves est un homme de la haute, riche et ayant une vision des choses bien à lui. Pompeux dans ses manières et dans son parler, j’avoue avoir eu du mal à m’identifier à ce personnage et à le trouver sympathique. Sans compter que son attitude est parfois très étrange. En un rien de temps, il tombe amoureux d’une jeune femme paraplégique (notamment à cause de sa condition, d’ailleurs), et sa vie change du tout au tout. C’était juste, pour moi, complètement surréaliste.

Passé ce moment de surprise, l’auteur nous emmène un peu plus dans son histoire, et on se rend vite compte que des secrets sont enfouis, que des mystères sont sur le point d’être révélés, et que Jean-Yves est peut-être bien dupé par la vie et ce qui lui arrive en ce moment. Qui croire, que faire ? Ce sera le fil conducteur du roman. Le ton est donné. De mal en pis, le jeune homme se retrouve dans des situations inimaginables et, s’il n’y avait pas sa vision naïve des choses, j’aurais été émue de son sort. Quelle histoire !

Cela va paraître fou après ce que je viens de dire, mais j’ai quand même aimé ce texte. Il était décalé, n’avait rien à voir avec ce que j’ai lu jusqu’à présent, et jamais je ne me serais attendue à de tels retournements de situation, de tels bouleversements. D’une simple amourette, l’auteur nous offre une palette d’événements mêlant plusieurs genres, et je me suis surprise à lire ce roman de plus en plus vite pour découvrir le fin mot de l’histoire. Et je ne l’avais pas vu venir. En même temps, les indices étaient plutôt rares.

En bref, voici un court roman qui saura étonner ceux qui tenteront cette lecture un peu surréaliste. Si le personnage principal m’indifférait complètement et que les autres me semblaient surjouer leur rôle (le comble, dans un livre !), j’ai trouvé que la mise en place des événements tout autour était cohérente et nous donnait matière à une bonne intrigue policière.

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