Quarante-quatre années plus tard, le Nord de l’île rayonne grâce à son nouveau roi orchestrant l’alliance entre locaux et exilés, alors que le Sud se reconstruit suite à l’investiture d’anciens pillards. Entre eux, le centre de l’île se développe avec l’exploitation de la tourbe. Tandis que, au Sud, de mystérieux navigateurs aux motivations obscures accostent, au Nord se trame une machination diabolique dans une seigneurie côtière. Mais ni le Nord ni le Sud ne se doutent que les visions de mer noire du prince héritier pourraient révéler l’avenir d’Isulgaar… ou plutôt sa disparition.
Merci à Nats Éditions.
J’avais beaucoup aimé Noire neige. Surprise totale, ce livre m’avait étonnée par son genre, sa thématique, sa construction. J’avais adoré certains passages, avais frémi sur d’autres et avais même envisagé de me plaindre à Nicolas Skinner pour l’horreur de certaines scènes, très éprouvantes d’un point de vue psychologique. Du coup, cet effet de surprise était attendu. Mais comme je connaissais déjà le genre, la thématique, et la construction, il n’est pas arrivé.
Au risque de choquer les fans, je n’ai pas aimé Noire mer. Je n’ai pas compris l’intérêt de cette histoire par rapport à celle du tome 1. L’évolution des personnages ? Non, trop éloignée. Une intrigue concernant la migration ? Non, elle est trop dans le passé. Ici, c’était autre chose, et cet autre chose m’a dérangée, car je n’ai ni explications quant à « pourquoi c’est arrivé », ni explications quant à « comment cela se résout ». J’ai été dans le flou et je pense que je n’ai pas compris l’intrigue de la Mer Noire.
J’ai bien essayé de lire et relire certains passages, mais si le cheminement est très clair, si ce qui arrive aux personnages est compréhensible, j’ai l’impression de me trouver à des lieues du livre et de tenter d’atteindre quelque chose qui est hors de ma portée. Loin d’une déficience intellectuelle (je l’espère, en tout cas !), je pense que cette histoire ne m’a tout simplement pas émue. Je n’ai rien ressenti, et je lisais le texte de façon détachée.
J’en attendais peut-être trop, ou peut-être que Noire neige m’avait suffi. C’était une histoire complète en soi, avec un début, une intrigue incroyable, et une fin parfaite. Pourquoi continuer ? En plus, vu la fin de ce tome, il est à peu près certain qu’une suite sera envisagée. Une fin ouverte, contrairement au premier tome, qui ne me fera pas poursuivre la lecture de cette saga… En tout cas, pas avec le plaisir que j’ai eu à lire le premier tome.
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