Dans chaque district de Panem, une société reconstruite sur les ruines des États-Unis, deux adolescents sont choisis pour participer au Jeu de la Faim. La règle est simple : tuer ou se faire tuer. Celui qui remporte l’épreuve, le dernier survivant, assure la prospérité à son district pendant un an.
Katniss et Peeta sont les « élus » du district numéro douze. Les voilà catapultés dans un décor violent, semé de pièges, où la nourriture est rationnée et, en plus, ils doivent remporter les votes de ceux qui les observent derrière leur télé…
Les alliances se font et se défont, et Peeta déclare sa flamme pour Katniss à l’antenne. Calcul ? Tout est possible, et surtout tout est faussé au sein du Jeu de la Faim…
Ma toute première dystopie jeunesse. Avant ce titre, je n’ai lu que Fahrenheit 451, de Ray Bradbury, colosse dans la littérature SF, mais précurseur en ce qui concerne les dystopies. Je ne connaissais même pas ce mot, c’est dire. Quoi qu’il en soit, j’ai commencé ma lecture de Hunger Games avec beaucoup d’appréhensions.
J’ignore pourquoi j’avais si peur, car le résumé était engageant et les critiques excellentes. Peut-être à cause de ce point de vue moral, qui ne respecte pas spécialement la vie humaine. En plus, on s’attaque à des enfants ! C’est quand même une hérésie.
Mais, au final, j’ai adoré ce titre. Je l’ai lu en un rien de temps et je n’ai même pas été troublée par l’éthique très particulière du Capitole. Ils sont cinglés, voilà ce que je me disais. Et comme on dit, si l’intelligence a ses limites, la connerie, elle, n’en a pas. Alors, soit. Laissons-les dans leur folie et concentrons-nous sur ces jeunes dans l’arène, et observons leur survie.
Katniss est indéniablement une héroïne que j’apprécie. Elle ne se considère pas comme une héroïne, a des faiblesses et les connaît. Mais elle a bon cœur. Elle aime sa sœur et veut la protéger, et elle trouve en Ru cette petite sœur de substitution qu’elle protège également, pour continuer son action. Quant à Peeta ! Elle ne cherche pas à se faire aimer, mais se retrouve entourée de personnes qui cherchent à l’aider, c’est quand même fou !
Et cette fin… J’avais le cœur qui battait à cent à l’heure, car je ne voulais pas… mais heureusement, ça s’est fini comme je le souhaitais ! Maintenant, plus qu’à se lancer dans la suite et, franchement, après un tel tome, j’ignore ce que Suzanne Collins peut bien nous réserver !
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