J’ai tout de suite été attirée par le résumé de cette dystopie. Imaginez une cité où les habitants oublient absolument tout, tous les douze ans. C’est quand même dingue, non ? Du coup, je voulais savoir, d’emblée, pourquoi ils oubliaient et comment ils vivaient au quotidien avec cette problématique. Eh bien, j’ai bien aimé le résultat final.
D’abord, l’héroïne. On ne va pas se mentir, j’ai eu des petites impressions de Katniss au début du texte. Nadia est renfermée sur elle-même, ne parle que peu et semble ne pas prendre de plaisir à discuter avec les gens. En plus, elle passe le mur de la cité régulièrement, ce qui est interdit, pour aller chercher à manger. La comparaison s’arrête toutefois ici. Car très vite, son personnage évolue de manière très positive, et son épanouissement est très visible.
L’histoire m’a quant à elle bien surprise. Si, au début, on découvre le monde et l’on fait connaissance avec les personnages, on réalise très vite qu’un énorme secret (et un beau complot) se cache derrière l’Oubli. J’avoue avoir été étonnée de lire que cela se passait si… loin. Vous verrez, c’est surprenant, et cela ajoute de la cohérence et de la crédibilité à ce texte.
Le style, enfin, est très agréable à lire. L’intrigue va crescendo, et cela se sent dans le rythme, qui s’accélère petit à petit pour nous offrir un final à la hauteur de ce que l’on pressentait. En plus, à chaque fin de chapitre, un extrait du Livre de Nadia nous est communiqué, qui se mariait très bien avec les événements en cours. En bref, je me suis bien régalée avec cette lecture !
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