Dire que je n’ai pas aimé serait un mensonge, vu la rapidité avec laquelle j’ai dévoré ce roman. Et pourtant, il n’y a pas que du positif dans l’histoire.
Tout d’abord, ce titre, qui gâche tout et qui, s’il avait été différent, aurait permis de prendre en considération ce roman d’une façon tout à fait différente. En effet, Selma est étrange. Elle aime la viande crue, elle ne se plaît que dans le froid et cicatrise très vite. Et pourtant, ce qu’elle apprend sur ses origines, ce qu’elle apprend sur ce qu’elle est pourrait très bien ne pas être ce mot en V qui a orienté toute ma lecture. C’est vraiment dommage, car Yves Bulteau a bien pris soin de ne jamais écrire ce mot dans les trois cent soixante-dix-sept pages de ce roman. Et j’ai trouvé que, ça, c’était bien.
Par contre, j’ai trouvé certaines choses un peu simples. Quel est l’intérêt de faire apparaître certains personnages alors qu’ils n’ont aucun rôle véritable à jouer, pourquoi avoir séparé les deux penchants de la vie de Selma ? Pourquoi avoir fait une première partie sur la vie de Rock star de Selma, la deuxième sur sa recherche d’identité, alors que les mêler aurait pu donner quelque chose de fantastique ? Bon allez, je suis dure, j’ai beaucoup aimé quand même !
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