2018, un vieux Français est assassiné et son corps retrouvé à St Finan’s.
Xavier Peyrot, un inspecteur parisien, est envoyé en Irlande pour rapatrier le corps. Il se joint à Aoife Callaghan, chief superintendent de Killarney, qui mène l’enquête aux résonances peu glorieuses. Très rapidement, un second corps est découvert et les détectives sont amenés à travailler ensemble.
Les indices s’accumulent, remuent le passé, bousculent la tranquillité de certaines familles de la ville et pointent tous plus ou moins vers St Finan’s, cet hôpital désaffecté.
Merci à Nats Éditions.
Ce que je retiens de ce titre, c’est l’ambiance. J’ai adoré l’atmosphère qu’a pu créer Richard Deckard autour de ce thriller. Ce côté un peu ravagé, noir et empreint de solitude et de mélancolie, qui m’a vraiment fait rentrer dans l’histoire. Plus que l’histoire en elle-même, qui pourtant ne démérite pas car elle est vraiment intrigante et intéressante.
Tout au long de notre lecture, on découvre deux personnages, deux flics. Aoife est irlandaise, Xavier est français. Et ils ne s’entendent absolument pas. Ils viennent de deux mondes différents, ont un but différent. Bref, ils ne voient pas l’intérêt de s’entendre. Et, pourtant, ils vont travailler ensemble, apprendre à se connaître, se couvrir et, enfin, même s’apprécier. Il faut dire qu’ils en vivent, des choses, tous les deux.
Au travers de cette enquête, on apprend à découvrir le passé sombre des deux personnages, que ce soit au travers de scènes personnelles ou de flashbacks. Tout est bien mené, et cela m’a vraiment beaucoup intriguée. Car je me suis demandé s’il y avait un lien direct avec l’enquête. Mais bon, je ne vous dirai pas quelle est la réponse.
L’enquête en elle-même est très intéressante, et j’ai beaucoup aimé découvrir l’histoire de ces ignorés. Se dire qu’une telle chose puisse arriver, ça me tue. Mais finalement, ce n’est pas si surprenant quand on connaît la nature humaine. Du coup, j’étais vraiment embarquée dans les méandres de l’intrigue, et j’avoue que je ne m’attendais pas à cette fin. Pourtant, j’aurais pu… mais j’étais comme anesthésiée et me suis contentée de lire et d’apprécier chaque mot de cette histoire. C’est tout gagné pour moi !
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