Noémie n’est pas dupe : sa hiérarchie l’éloigne, son visage meurtri dérange, il rappelle trop les risques du métier… Comment se reconstruire dans de telles conditions ?
Mais voilà que, soudain, le squelette d’un enfant disparu vingt-cinq ans plus tôt, enfermé dans un fût, remonte à la surface du lac d’Avalone, au fond duquel dort une ville engloutie que tout le monde semble avoir voulu oublier…
Avec Olivier Norek, on ne peut que passer un bon moment. Et on sait que ça va être terriblement réaliste et plein de suspense et d’émotions. Jusqu’à présent, quand j’ai lu cet auteur, j’ai adoré mes lectures, me demandant quand paraîtrait le titre suivant. Alors, quand j’ai trouvé celui-ci, je n’ai pas hésité.
Et il commence très fort. Une intervention qui tourne mal, une blessure inimaginable, une femme brisée qui doit apprendre à se reconstruire. L’auteur nous permet dès les premières pages de comprendre l’horreur que doit vivre Noémie, et son combat de tous les jours.
J’ai adoré ce personnage. Sa force mêlée à sa fragilité en font une personne que l’on a envie de suivre, d’encourager. On voudrait l’aider à envoyer balader son ex et lui faire comprendre que la nouvelle vie qu’on lui offre est une opportunité à saisir : elle peut y vivre et refaire son trou. C’est une chance et non un malheur.
L’intrigue de ce texte est juste top. L’auteur est allé vraiment très loin dans son idée, ce qui a permis de mettre en valeur Noémie et son intellect, qui a par son instinct trouvé comment élucider cette affaire vraiment complexe. On la suit, on veut comprendre, on se demande comment elle peut penser à tous ces détails. Jusqu’au dénouement, qui m’a juste bluffée.
Encore une fois, Olivier Norek a su m’embarquer dans son histoire, et cette lecture m’a fait bien plaisir. Il fait voyager et, ça, ça fait du bien.
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