mardi 12 novembre 2013

Evermore

Avant l’accident, Ever Boom était une adolescente comme les autres. Elle a perdu toute sa famille dans cet épisode tragique, et reçoit soudain un terrible don : celui de lire dans les pensées des gens, de voir leur aura et de connaître leur vie en les touchant. Elle se renferme alors sur elle-même et évite le contact. Les élèves du lycée la regardent comme une bizarrerie, la pointent du doigt… jusqu’au jour où elle rencontre Damen Auguste. Damen est mystérieux, plein de charme et terriblement beau. Toutes les filles du lycée se le disputent mais c’est à Ever qu’il s’intéresse. Or, c’est le seul être dont elle ne peut pas découvrir les pensées. Et personne ne sait réellement qui il est ni d’où il vient. La seule chose dont Ever est sûre, c’est qu’elle est profondément et irrémédiablement amoureuse de lui.
Evermore
Alyson Noël 2009

Cela faisait un moment que je voulais lire cette saga. À chaque passage à la médiathèque, c’était la même histoire, je la voyais, là, et je ne la prenais pas. Mais en vacances, on a du temps et pas d’excuse, donc je me suis enfin lancée.

J’avoue être assez mitigée : l’histoire en elle-même est très bien trouvée et très intéressante. Alyson Noël a su me mener sur des fausses pistes, et j’ai cru dur comme fer à une théorie, qui s’est avérée fausse. Je n’ai pas peur de le reconnaître car j’ai été agréablement surprise par la révélation, qui change de tout ce que j’ai pu lire. De ce côté-là, rien à dire : de l’inventivité, de l’imagination, du mystère et une intrigue très solide.

Le problème apparaît au niveau des personnages et des longueurs… Les personnages sont assez banals, et je n’ai su m’attacher à aucun d’eux. Le seul qui présentait un petit quelque chose de particulier, et c’était dû au mystère, c’était Drina, mais elle était trop peu présente. Ever est une fille qui ne sait pas ce qu’elle veut et que j’avais envie de frapper plutôt que de la plaindre, Haven est insupportable, et Mills est insignifiant. Quant à Damen, il aurait pu relever le niveau, mais il préférait se montrer niais et sans personnalité. Je suis triste de n’avoir accroché avec aucun d’entre eux, mais c’est un fait…

Quant aux longueurs… Il a quand même fallu attendre de passer la moitié du roman pour que cela bouge un peu et qu’Ever se rende compte, enfin, que quelque chose n’était pas normal. Avant, c’était « mademoiselle ma vie est naze », « je ne comprends pas que l’on s’intéresse à moi », et « je ne cherche pas à comprendre ou à ouvrir les yeux sur ce qui m’arrive », surtout. Et quand il se passe enfin quelque chose de pas très habituel, c’était une fausse alerte qui m’a replongée dans une semi-torpeur. Semi seulement, car cela laissait présager quelque chose d’assez fantastique.

Ce final, le dernier quart du livre environ, m’a comblée de joie, et rien que pour lui je suis contente d’avoir tenu le coup sur les longueurs de la mise en place. De l’originalité qui m’a beaucoup plu et qui me donne sincèrement envie de lire la suite ! En plus, maintenant, il n’y aura plus besoin de mettre en place le récit, c’est fait, donc adieu les longueurs, hein ?

Lune bleue »

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