Depuis, aussi difficile que cela ait pu être, j’ai traversé mes souvenirs un à un, sans relâche. Quitter l’Antichambre est devenu ma seule ambition, mon salut. Je ne m’attendais pas à faire une découverte déstabilisante en chemin…
Merci à Iman Eyitayo.
Il était temps ! Ceci est le livre II, et vous n’imaginez pas à quel point j’avais pu être frustrée à la fin du premier tome. Comment un auteur peut-il être aussi sadique et nous laisser en plan, comme ça, avec une bombe atomique qui explose tout sur son passage ? Non, non et non. C’était trop dur, invivable, intenable. Alors, cette suite, je l’attendais de pied ferme, et j’avais la volonté d’être très sévère pour me venger.
Mais comment être sévère alors que ce que j’y ai lu m’a autant plu ? L’histoire a repris exactement où l’intrigue s’était arrêtée, et j’ai donc tout de suite été replongée dans le bain. Pas de temps mort, on retrouve Dana immédiatement, et on la suit dans sa visite de sa vie passée. Peu d’étapes doivent encore être franchies, et on sent clairement la tension de l’héroïne.
Le style est toujours aussi agréable et l’histoire intéressante, même si j’ai senti comme une petite différence avec le livre I. Peut-être est-ce dû à ma mémoire imprécise, mais j’avais l’impression que le voyage dans les souvenirs était traité un peu différemment au niveau de la focalisation. En soit, ce n’est pas négatif, si ce n’est que j’ai perdu un peu de continuité, et encore, ce n’est peut-être qu’une impression.
J’ai d’ailleurs vite oublié ce fait en parcourant le roman : il est difficile de se focaliser sur autre chose que nos personnages, pour qui nous tremblons énormément. L’autrice sait jouer avec nos nerfs et nous offre une conclusion incroyable. Je ne pensais pas qu’elle aurait osé et qu’elle parviendrait en même temps à nous triturer les méninges pour nous perdre dans son imagination. J’ai été vraiment atterrée de voir quel final elle a pu nous réserver.
J’avais été frustrée à la fin de ma lecture du livre I, et là je suis conquise. Mais je vais répéter ce que j’ai dit et pensé souvent en lisant ces romans : cette histoire est un tout absolument parfait. La couper en deux était à mon avis une erreur car, hormis créer de la frustration, cela n’a pas apporté grand-chose. Il n’y a pas d’augmentation d’intensité dans le tome 2, on en reste au même plan, or une coupure laissait présager une suite bien plus forte en émotions que le début. Et puis, c’est agréable, pour une fois, de lire un livre unique et de se dire, une fois fini : c’est fini, et c’était bien !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire