Néanmoins, il coopère avec les services de la Police suisse, et se laisse interpeller.
Il ne sait pas encore ce qui l’attend en prison, et il se rend très vite compte qu’il n’est pas tout à fait comme les autres taulards…
Merci à Nats Éditions.
Ce texte est du pur délire. J’adore l’humour un peu décalé avec des situations à la limite du surréalisme et, là, Ernestine Du Colibri nous en sert de belles. D’ailleurs, on peut s’en douter en lisant la première phrase. Le personnage principal, Bob, nous indique qu’il a tué sa mère, et pourquoi. C’est bon, en quelques mots, on sait tout, on comprend qu’on va passer un moment de pure folie.
Petit à petit, on comprend que Bob est différent : il est autiste et ne réagit pas comme les gens qui l’entourent. Il détonne complètement dans cet univers de neurotypiques, et ce décalage permet de créer des situations absolument dingues, mais en même temps pas si incroyables car, dans un univers carcéral, on peut comprendre que les prisonniers ne soient pas vraiment au fait d’une telle condition.
Ce qui est fou aussi, c’est que le personnage principal s’est énormément adapté à son nouvel univers, par la mise en place de routines (de taulard… bah oui !) qui lui permettent de finalement considérer son incarcération comme normale. L’ambiance générale nous aide bien, d’ailleurs, à réaliser que la différence entre Bob et les autres se réduit petit à petit. Il faut dire que, en prison, tout le monde doit subir une routine, alors…
En plus, tout au long du texte, l’on remarque des petites aberrations. J’entends par là des choses impossibles, qui font tiquer mais qui donnent l’impression que Bob devient complètement fou : sa date de naissance, son nom, le rat… Et puis ce final est juste super amusant. Je m’en doutais un peu, mais malgré tout j’ai quand même été surprise car quelques petits détails disséminés sur le final qui expliquent subtilement les choses. J’ai bien ri, c’était vraiment super !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire