Une implacable machination qui prend en otage huit millions de touristes. Une course effrénée contre la montre avant la parade de la Seine.
Merci à Babelio, ainsi qu’aux Éditions des Falaises.
Quel plaisir de retrouver Michel Bussi ! J’ai une certaine affection pour cet auteur et ses ouvrages. Chacun d’entre eux est un plaisir, et je ne me lasse pas de tous les découvrir les uns après les autres. Comme toujours, dès les premières pages, j’ai été captivée. Le style est percutant d’entrée, et on ne peut que se plonger dans l’histoire. Et pourtant, j’avais un peu peur. Je ne savais que vaguement ce qu’était l’Armada et je me suis demandé si je n’allais pas être perdue. Mais avec Michel Bussi, tout est toujours décrit de manière très claire, et toutes les informations sont données, de manière disséminée et au moment opportun, pour que même les plus ignorants du contexte ne soient pas perdus.
C’est ce que j’apprécie avec cet auteur : la simplicité de lecture. Tout est limpide, que ce soit la description du contexte, mais aussi celle de l’action. On s’imagine chaque scène au travers des mots de l’auteur, comme s’il ne nous donnait pas des pages à lire, mais un écran retransmettant ce qu’il a imaginé. Mais ce n’est pas tout ! Ce que j’aime aussi, c’est le côté surréaliste qu’il met en place dans chacun de ses romans. Je l’attendais et, ici, il s’agit (entre autres) d’un homme qui, trois heures après sa mort, vivait encore. J’aime, c’est beau !
Bien sûr, vous imaginez bien que ce n’est pas « que ça » ! Tout ce qu’il y a autour ne démérite pas. Il y a toute une histoire, je dirais même presque une « mythologie » autour de l’intrigue mise en place. J’ai adoré la façon dont les événements se démêlaient, dont les mystères se résolvaient. Presque cinq cents pages que je n’ai pas vu passer, tellement chaque scène présentée a son importance. Rien n’est laissé au hasard, que ce soit au niveau des personnages, ou de l’intrigue, ou même des retours en arrière.
J’ai même été prise au piège. Dès le départ, j’ai eu une hypothèse sur un des personnages. Je ne vais pas mentir, c’était pourtant très gros, mais l’auteur l’a clairement fait exprès pour nous perturber : tous les détails étaient là pour orienter notre réflexion. Je ne peux pas révéler de quoi il s’agit car cela divulgâcherait tout le monde. Mais je me suis encore fait avoir par Michel Bussi, dont le talent tient définitivement du génie.
En bref, cette histoire est du pur Bussi. Une impression de surréalisme, une histoire captivante, des personnages qui ont une réelle personnalité, et des centaines de pages remplies de mots pour donner un pavé imposant : tous les ingrédients sont là pour nous faire passer des heures de pur plaisir.
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