vendredi 8 novembre 2013

Glacé

Décembre 2008, dans une vallée encaissée des Pyrénées. Au petit matin, les ouvriers d’une centrale hydroélectrique découvrent le cadavre d’un cheval sans tête, accroché à la falaise glacée. Le même jour, une jeune psychologue prend son premier poste dans le centre psychiatrique de haute sécurité qui surplombe la vallée. Le commandant Servaz, quarante ans, flic hypocondriaque et intuitif, se voit confier cette enquête, la plus étrange de toute sa carrière. Pourquoi avoir tué ce cheval à deux mille mètres d’altitude ? Serait-ce, pour Servaz, le début du cauchemar ? Une atmosphère oppressante, une intrigue tendue à l’extrême, une plongée implacable dans nos peurs les plus secrètes, ce premier roman est une révélation !
Glacé
Bernard Minier 2011

Cela faisait un bon moment que je voulais découvrir cet auteur, et je me suis enfin lancée. J’ai décidé par hasard de lire Glacé, plutôt que Le cercle, et j’ai appris que j’avais bien fait car il s’agit du premier tome ! Quelle chance !

J’ai trouvé que c’était un très bon thriller. Dès le départ, Bernard Minier nous met dans l’ambiance avec un meurtre tout à fait inattendu. Celui d’un cheval. J’avoue avoir été extrêmement surprise à ma lecture. Et là, je me suis dit que ce livre n’allait pas être banal. Et j’avais raison. Il était véritablement addictif et en même temps très bizarre. Suivre Diane dans ses premiers pas dans cet hôpital glaçant et glauque, suivre Servaz dans son enquête, qu’il voit d’un mauvais œil, dès le départ. Enquêter sur le meurtre d'un cheval ? Quelle idée !

Pour l’histoire, rien à dire. L’intrigue est parfaitement ficelée, et j’ai vraiment adoré. Mais la faiblesse du roman réside en ces personnages. Ils sont assez intéressants, mais ils auraient pu être un peu plus recherchés et profonds. On évoque que trop peu Diane, et la vie de famille de Servaz et sa relation avec Margot semblent être là pour édulcorer un peu le roman et pour remplir. Quant au meurtrier… J’ai compris tout de suite. Peut-être suis-je trop adepte de ce genre…

Par contre l’histoire en elle-même est très rythmée et haletante. Il n’y a que peu de temps morts, et l’action est au rendez-vous, et ce jusqu’à la fin. Un peu déçue aussi du final qui n’en est pas vraiment un pour moi. La fin est en demi-teinte, alors que j’attendais quelque chose de grandiose après un roman pareil. Mais bon, je suis restée captivée pendant tout le roman, alors c’est l’essentiel !

Le cercle »

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