Je ne vais pas y aller par quatre chemins : j’étais partie pour faire une chronique assassine, peu agréable, pour montrer à quel point je m’étais ennuyée. C’est bien simple, mon rythme de lecture s’était incroyablement réduit lorsque j’ai parcouru le début de ce livre.
Le style était bavard, insupportable, les filles sans aucune personnalité, les parents incompréhensibles dans leurs réactions… et je ne parle pas des maladresses ayant donné lieu à des incohérences, un fil conducteur qui ne conduit pas ou à des scènes qui, d’après la fin, étaient importantes et pourtant étaient tellement peu mises en valeur que l’on ne s’en rappelait même plus quand il le fallait.
Car, oui, ce livre laisse des tas d’indices, petit à petit, perdus dans le fouillis de descriptions sans queue ni tête, qui peuvent nous permettre de comprendre. Mais on ne comprend pas, et la fin du livre nous donne une grande claque, tant on se rend compte que l’histoire va plus loin que ce que l’on pensait au début de la lecture.
Il y a de l’idée, une sacrément bonne idée qui remonte clairement l’estime que j’avais de ce livre au début, et je n’ai pas peur de dire que j’ai aimé cette fin. J’en avais le cœur qui battait à cent à l’heure quand j’ai compris où Lauren Oliver nous menait. J’en oublie les quelques lettres finales qui ne servent à rien, j’en oublie les nombreux chapitres qui étaient trop longs et relataient des événements inintéressants.
Je retiens cette idée et je déplore la maladresse de l’autrice qui n’a pas su la mettre en valeur comme il se doit. Cela aurait mérité, selon moi, plus de travail, pour mieux mettre en évidence tous les détails importants, pour nous situer un peu mieux les lieux les uns par rapport aux autres pour qu’on ne s’y perde pas, pour nous permettre de mieux discerner les personnages les uns des autres. Quand je commençais un chapitre, malgré la précision de la date et de la sœur narratrice, il me fallait toujours revenir en arrière pour vérifier de qui il s’agissait, car j’avais toujours l’impression d’avoir affaire à la même.
En bref, un avis donc assez mitigé, tendant quand même vers le positif pour ce dernier tiers de roman qui m’a vraiment étonnée.
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