Au retour d’une mission, Sam, photographe de guerre, a choisi de se reposer dans l’hôtel de luxe Arcadia. Et la voilà piégée dans une attaque terroriste ! La direction demande aux clients de rester dans leurs chambres, de ne pas ouvrir. Mais pour elle, c’est impossible. Après être restée aux aguets un long moment, Sam finit par ouvrir la porte et se dirige vers les étages supérieurs, tandis que, enfoui dans les profondeurs de l’Arcadia, Abhi, le directeur de l’hôtel qui a accès aux caméras de surveillance enregistrant les mouvements des terroristes, ne peut s’empêcher de la suivre à la trace.
Merci à Babelio et aux Éditions Galaade.
Cette lecture a été très particulière. Disons que, dans le contexte actuel, où attentats et prises d’otages sont bien trop fréquents, ce texte ne pouvait pas me laisser indifférente. Pas besoin de lire le moindre mot pour se retrouver dans un état plus que passable, prêt à paniquer ou à frissonner. Si on ajoute à cela l’horreur et la peur parfaitement retranscrites dans ce titre, il y a de quoi avoir des sueurs froides.
J’ai eu du mal, parfois, à me mettre dans le texte. Un besoin de légèreté que n’apporte pas ce livre, évidemment, et l’envie d’oublier la vie réelle. Mais en même temps, une très grande envie de connaître la suite, car oui, ce titre est prenant… il faut dire qu’au-delà de la prise d’otages, dans laquelle on ne voit jamais les terroristes, qui restent des ombres toujours cachées et du coup encore plus effrayantes, c’est l’histoire de deux personnes qui nous est contée : celle de Sam, photographe de morts, et d’Abhi, le patron de l’hôtel.
Chacun des deux a son propre passif, ses propres problèmes, ses propres peurs, et son propre ressenti quant à cette situation. Abhi peut enfin montrer ce qu’il vaut, aider ses clients en leur téléphonant et en les rassurant. Sam peut assouvir ses envies, photographier les morts de l’hôtel. Une amitié se noue entre les deux personnages, qui vont s’entraider et s’ouvrir l’un à l’autre. Leur relation devient belle au fil des pages, et cela donne une petite touche d’espoir à cette histoire très noire.
Le style est agréable, et la plume de Sunny Singh nous porte dans son histoire. Parfois quelques longueurs et quelques répétitions de scènes, mais globalement l’intrigue reste intéressante, et l’on tourne les pages, parfois tranquillement, parfois frénétiquement. Seule la fin me laisse un goût d’inachevé. Une fin un peu trop ouverte, qui me laisse coite, et je ne sais pas trop quoi en penser. J’aurais aimé que l’autrice soit plus franche avec sa fin, l’affirme plus. Mais pourquoi pas !
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