Du moins le croit-elle. Car au « pays des merveilles », ce n’est pas le bonheur mais le désenchantement qui l’attend. La vie d’Alice de l’autre côté du miroir va tourner au cauchemar… jusqu’à lui faire réaliser, mais un peu tard, que le beau miroir était celui des alouettes…
Merci à Babelio et aux Éditions L’Archipel.
Je ne sais pas pourquoi, dès qu’un titre parle de jumelles (ou de jumeaux), je me sens immédiatement attirée. J’aime bien la dualité qui peut être mise en place avec des doubles, et je sais que certaines situations peuvent se révéler très cocasses. Dans ce texte, l’une des deux n’est plus là, mais son ombre plane toujours, car Alice a pris la place de Célia et commence peu à peu à la redécouvrir.
Ce roman fait partie de ces livres que j’adore lire, dans lesquels j’adore me plonger et dont j’espère qu’ils sont infinis. Car j’y étais bien, et même si je voulais savoir comment ça se terminerait, je ne voulais pas que ça s’arrête car tant de choses auraient pu encore être inventées pour mon plus grand plaisir.
Car Alice est tantôt détestable et tantôt touchante. Même si au début on n’a pas forcément d’apriori, personnellement je l’ai peu à peu détestée. En plus, j’avais envie d’en savoir plus sur Célia. Des petits indices avaient été disposés çà et là, et forcément son point de vue finissait par manquer une fois arrivée à un certain point du livre. Mais Edmonde Permingeat avait dû le pressentir, car là, par une très bonne idée, certains pans de la vie de Célia nous sont révélés.
Et là, on sent, peu à peu, qu’Alice n’ira plus jamais bien. Car elle découvre ce qu’elle n’avait jamais soupçonné sur sa moitié. La fin de ce roman fait écho à ces révélations, et j’ai été à la fois horrifiée et rassurée de voir ce roman se terminer ainsi. Que ce soit du point de vue d’Alice, mais aussi de tous les autres personnages.
En bref, j’ai adoré. Je ne voulais plus lâcher mon livre, et chaque scène m’a plu. Enfin, petite mention à la scène finale : le karma existe !
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