dimanche 16 mai 2021

La planète des chats

Réfugiée à New York, la petite communauté dirigée par la chatte Bastet est recueillie par les derniers Américains repliés dans des buildings. Dehors, les rats grouillent, plus forts et organisés que jamais. Bastet doit rallier derrière elle des hommes qui ont beaucoup de mal à se mettre d’accord pour combattre ensemble.
La planète des chats
Bernard Werber 2020

Honte à moi, j’ai oublié de chroniquer ce roman une fois que je l’ai terminé. Pourquoi ? Excellente question. En tout cas, ce n’est pas parce que je n’ai pas aimé, vu que j’ai adoré ! Oui, encore une fois, je suis conquise par cette saga à la fois folle, délirante, mignonne, attachante, prenante et tellement terre-à-terre. Un monde dominé par les chats, après tout, c’est un monde dans lequel on vit déjà (en tout cas, c’est ce que me font comprendre les chats de ma vie…).

D’habitude, quand on lit une saga, le plaisir s’émousse petit à petit, car il est très difficile de garder le même niveau d’intérêt entre les trois tomes. Surtout quand ils sont longs, qu’ils ont de la matière et des choses à raconter. Mais là, je me suis régalée à chaque tome. J’ai même trouvé que, si le premier était original, les deux suivants étaient encore plus fous et incroyables. La menace est de plus en plus importante, les moyens utilisés encore plus délirants. Alors, forcément, j’étais moi aussi de plus en plus dingue en lisant ce texte.

Encore une fois, des extraits de l’encyclopédie du savoir relatif et absolu de Bernard Werber sont entrelacés avec les chapitres pour nous faire acquérir des connaissances quant à nos amis les félins. Certes, le propos est parfois très orienté, mais je trouve ça tellement savoureux ! Et puis, l’histoire n’est pas en reste. L’auteur n’a pas ménagé nos petits héros à quatre pattes dans ce tome, et j’ai été effondrée dès le début par une perte juste… impossible. Je ne vous dirai pas qui, mais j’ai été choquée.

Puis, cela a continué. Un vrai massacre, de la tristesse, des larmes qui coulaient. Heureusement, l’auteur a plus d’un tour dans son sac et m’a dupée. Pour mon plus grand plaisir, car lui… c’était juste impossible. Inconcevable. Mais cela a permis une chose incroyable : l’évolution du schéma de pensée de Bastet. Elle s’est élevée, a gagné en maturité. Elle est devenue au fil des romans de plus en plus intelligente, posée. Elle comprend aussi sans l’avouer réellement qu’elle n’a pas toutes les réponses, et ça c’est un signe d’intelligence énorme. Elle m’a impressionnée.

J’ai adoré ce texte, du début à la fin. Je suis juste terriblement triste de ne pas avoir de suite à me mettre sous la dent, là, tout de suite. Mais bon, je suis satisfaite car ce Cycle des chats a été un moment incroyable à lire. Profond, sympa, délirant. Tout ça à la fois ! Foncez !

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