lundi 6 juin 2016

Conscience professionnelle

Le crime parfait n’existe pas ! Je réfléchissais depuis un moment à cette évidence, quand mon téléphone mobile vibra dans la poche de ma veste. Je décidais, en accord avec moi-même, de ne pas y prêter attention. Le glaçon qui flotte dans mon verre de whisky fond doucement, et je suis en concurrence avec lui.
Conscience professionnelle
Lucas Leverger 2015

Merci à Lucas Leverger.

C’est toujours difficile de chroniquer une nouvelle, surtout quand elle est si courte, car j’ai toujours peur d’en dire trop et de divulgâcher. Il serait en effet dommage qu’au détour d’un paragraphe je vous révèle le fin mot de l’histoire.

Je vais donc être courte, tout en essayant de vous donner au maximum envie de lire ces quelques pages. Tout d’abord, car il n’y a que quelques pages, et ce sera un moment rapide dans votre vie de lecteurs. Ensuite, car l’écriture de l’auteur est vraiment très agréable à lire. L’équilibre entre les événements est somme toute assez correct, et même si l’on passe beaucoup de temps dans le bar au début et qu’à la fin tout va un peu vite, je ne vois pas comment le texte aurait pu être amené autrement. Pour moi, c’est réussi.

Ensuite, l’histoire en elle-même est prenante. Le premier chapitre pourrait être un chapitre de roman, tant il est détaillé. Et ensuite, très vite, on entre dans le vif du sujet et on réalise qu’il n’y a qu’une seule issue possible. On la voit venir, mais on ne sait pas comment exactement, donc on se prend au jeu et on apprécie grandement ce qu’on lit.

Pour le style, j’ai eu l’impression de lire un de ces livres de roman noir, assez pessimistes dans la façon de penser, et qui nous donnent tout de suite cette ambiance un peu austère. Personnellement, j’ai beaucoup aimé cette atmosphère. En bref, c’est une lecture très sympa que je vous conseille vraiment !

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