Voilà deux ans que Red Westwood a posté cette annonce sur un site de rencontre. Et un miracle s’est produit. Du moins le croyait-elle. Bryce Laurent était beau, riche, la comblait de cadeaux, leur passion était plus forte que tout ce qu’elle avait connu. Jusqu’à ce qu’il devienne jaloux. Obsessionnel. Violent. Seule la police parvient à la sortir de cette histoire devenue un cauchemar, et Red commence à peine à se reconstruire. Quand son nouveau petit ami, le docteur Karl Murphy, se volatilise, Red pense avoir eu affaire à un salaud, un de plus. Mais bientôt le corps du docteur est retrouvé calciné, une lettre d’adieu posée sur le siège de sa voiture.
Dépêché sur les lieux, l’inspecteur Roy Grace ne croit pas à la thèse du suicide. Et Red Westwood non plus. Ces derniers temps, la jeune femme se sent observée, cernée, traquée. Aux manettes derrière ses écrans de contrôle, Bryce a prévu un dernier embrasement pour sa belle rousse. Et ils resteront ensemble, qu’elle le veuille ou non. Pour l’éternité.
Merci aux Éditions 12-21.
Quel titre, mais quel titre ! Bon, une fois n’est pas coutume, je n’ai pas commencé par le premier tome de cette saga, honte à moi. Mais j’ai bien fait, car maintenant que j’ai lu ce tome 10, je compte bien lire tous les autres titres de la série.
L’histoire est captivante. Je pense que j’ai loupé des épisodes quant au personnage principal, Roy Grace, mais j’ai bien aimé découvrir un flic humain, qui hésite entre partir en lune de miel ou rester sur le terrain pour aider ses collègues en pleine situation de crise. Car Bryce le fou furieux est là. Il tue, il joue avec le feu et veut rallumer sa flamme avec son ancienne petite amie, Red… en la tuant.
C’est un fou psychopathe que ce grand méchant, et j’étais surprise de savoir dès le début qui il était. Cela n’a rien retiré au suspense, bien au contraire, car Peter James sait ménager ses effets et nous faire souffrir d’hypertension tant certaines scènes sont difficiles. Parfois même, il termine un chapitre sur un cliffhanger et nous fait attendre pour la réponse. Alors, on a peur, on craint. Qui est mort, bon sang ?
Le style est très fluide, et l’écriture très simple. On ne se perd pas dans des phrases alambiquées, et l’auteur va à l’essentiel. Il présente son histoire, et c’est tout, dans une écriture typiquement thriller, avec un côté policier, mais pas trop, juste ce qu’il faut au niveau de l’intrigue pour qu’on ne se perde pas dans la folie de ce titre et qu’on ait cette structure que l’on attend.
En bref, c’est une histoire qu’il faut lire. Haletant à souhait, avec une intrigue très bien ficelée et crédible, ce roman a tout du bon thriller qui fait frissonner et qu’on n’arrive pas à lâcher tant son emprise sur nous est importante. Une saga que je compte bien lire en entier, et un auteur dont j’ai bien noté le nom, et qui reviendra sur ce blog.
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