Entre-temps, sept siècles se sont écoulés sur notre planète qui lui est devenue inhospitalière : les continents, les pays se sont déplacés. Le monde est pleinement sauvage, et aucun vestige ni trace de vie humaine n’y subsistent.
Où est passée la Base Aérospatiale Internationale de Dubaï ? Pourquoi l’humanité a-t-elle disparu ? Y a-t-il des survivants ? Où se cachent-ils ?
Chris et Juliet forment un singulier couple héros/machine : deux « Êtres » improbables, l’un asocial et l’autre qui, bien qu’artificiel, sait se rendre indispensable à cet homme esseulé et taciturne.
Merci à SimPlement et aux Éditions du 38.
Cette lecture fut assez particulière pour moi, car je suis passée par plusieurs émotions contradictoires. D’abord, le résumé avait vraiment retenu mon attention (pour une fois que j’en lis un !). Ensuite, car ma lecture a été assez laborieuse sur une partie du roman tandis que, sur l’autre partie, j’étais passionnée. Ce ne fut donc pas un moment banal.
J’ai adoré la documentation liée à l’astronomie ou aux habitudes des Terriens. Mais qu’est-ce que cela créait des longueurs ! Au début, j’avais l’impression de lire un livre dont l’histoire était une excuse pour permettre à l’auteur de philosopher sur les grands concepts d’écologie actuels. Certes, c’était intéressant, mais cela rendait l’histoire plate : il ne se passait rien de vraiment incroyable en somme.
Pourtant, c’était intéressant de voir Chris redécouvrir la Terre lors de son retour sur la planète, et de le voir réaliser avec effroi qu’il était seul. À sa place, je serai devenue folle. Mais je me disais que, peut-être, il y avait quand même des survivants… jusqu’à ce que des scènes de ses compères, dans l’autre espace-temps, apparaissent et nous donnent le sentiment que tout était perdu pour l’être humain.
La fatalité était alors omniprésente dans le texte, car chaque personnage était voué à un futur peu reluisant. Et toute la légende Mitania est arrivée. J’ai juste trouvé cette idée magique que de permettre à Claire de communiquer son amour, et à Chris de retrouver l’espoir grâce à cette légende. Je ne peux en dire plus sans divulgâcher, mais c’était incroyablement beau.
Ce fut donc une lecture particulière, entrecoupée de moments de lassitude car le texte semblait long (surtout sur le début) et de moments d’intérêt grandissant face à des questions importantes sur les erreurs commises par les être humains, et cette réponse apportée par Bernard Afflatet via la légende de Mitania. C’est une réponse comme une autre… mais elle me plaît bien !
Je suis toujours mitigées avec la sci-fi...; j'ai envie de me lancer au vu de certains résumés, comme celui ci, mais d'un autre côté, j'ai tellement du mal à m'imprégner de ces univers :(
RépondreSupprimerbisous
C'est parfois compliqué, oui ! J'aime la SF, mais parfois, si t'es pas dedans, t'es pas dedans !
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