samedi 8 octobre 2022

Jurassic Park

Isla Nublar. L’armée doit venir « faire le ménage ». Le programme dont cette île est le théâtre avait pourtant tout du paradis scientifique : un immense complexe naturel où s’ébattent, aux yeux de tous, les plus féroces sauriens du Jurassique, génétiquement ramenés à la vie…
Quelques jours avant le chaos, le paléontologue Alan Grant et Ian Malcolm, mathématicien de renom, embarquent pour ce bout de terre perdu au large du Pacifique. Bientôt, le petit groupe invité par le créateur du parc doit se rendre à l’évidence : au cœur d’une jungle primitive et hostile, l’être humain n’est plus l’espèce dominante, mais la proie…
Jurassic Park
Michael Crichton 1990

Et voilà, j’ai réparé une injustice mondiale, un vortex interdimensionnel impensable, un trou noir inimaginable. J’ai enfin lu Jurassic Park. Il faut savoir que le film du même nom est un de mes préférés. Je l’ai vu plus d’une vingtaine de fois et je trouve qu’il a très bien vieilli. Et, à chaque fois qu’il repasse à la télé, je le regarde. Les frissons, à la vue de ce magnifique brachiosaure… Et son cri… Et la musique… Bref, je m'emballe.

Récemment, j’ai découvert Michael Crichton avec La variété Andromède et j’avais été agréablement surprise par le côté très « scientifique » de son texte. Il était à la fois si vieux et tellement moderne en même temps. Et puis j’aime quand des informations scientifiques sont disséminées dans le texte, cela donne tellement de crédibilité à un ouvrage. Je n’attendais que ça pour Jurassic Park. Et c’est ce que j’ai eu.

Certains m’ont dit que ce texte était dur à lire à cause de cela, et pourtant j’ai adoré. J’ai goûté chaque mot, je me suis régalée de toutes ces preuves scientifiques, de cette théorie du chaos tellement bien exploitée tout au long du récit, comme un fil rouge qui nous montrait la fin inévitable de cette histoire que j’aime tant.

Je m’imaginais les petites bébêtes adorables que sont mes dinosaures chéris, j’ai été amusée de voir les changements opérés par le film quant à Grant, Lex, Tim, Ian… et tous les autres. À l’écran, c’est tellement logique. Mais dans le livre, c’est encore mieux. Cela me donne l’impression de lire une autre histoire que celle que je connais, que j’ai aimée encore plus ! Mais, heureusement, le film est toujours aussi magnifique à mes yeux. Je l’ai regardé après, pour m’en assurer. Une perle. Non. Deux perles !

Le monde perdu »

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