Elle voudrait oublier cet homme, mais il la hante.
Elle voudrait se réfugier dans ses rêves, mais la réalité la rattrape.
Il pensait l’avoir oubliée, mais il se trompe.
Il pensait avoir fait le choix le plus sage, mais la folie le guette.
Ils croyaient avoir dompté Éros et Cupidon, mais ils sont aussi insaisissables qu’une brume matinale.
Ils croyaient que leurs chemins ne se recroiseraient jamais…
Merci à SimPlement et à Valérie Bel.
Cela fait un moment que je reçois les livres de cette super autrice en partenariat, et c’est toujours un plaisir de découvrir un autre de ses textes. Mais cette fois, la chronique est un peu différente.
Ce qui ressort de ce livre, c’est l’écriture et l’amour. On a ici une double histoire. La narratrice s’est séparée de son mari car elle vit une relation avec un de ses personnages (imaginaire, oui, vous avez compris !) qui prenait trop de place… et elle écrit un livre mettant en scène ce personnage dans une histoire d’amour compliquée, entre tentative de suicide et adultère. C’était à la fois sympa et ennuyant.
Quoi ?! Comment ça, ennuyant ? Mais non, tout va bien. L’histoire dans l’histoire (celle d’Isabelle et Laurent) était du « déjà lu ». J’ai eu l’impression de retrouver toutes les thématiques déjà abordées par l’autrice (alors que non), et les mêmes personnages (alors que non). Cette sensation est due au fait que je suis peut-être trop habituée à la plume de l’autrice ? Petit aparté : j’aimerais tellement lire Valérie Bel dans un roman qui ne traite pas uniquement d’amour… Un thriller ? Un SF ? Peu importe, c’est un petit challenge !
Et finalement, c’était pourtant différent. Où est Marie ? Elle n’est pas là donc cela aurait dû changer. Mais cela n’a pas changé, car peu importe le nom, le personnage est le même : même façon de penser, de réagir, de parler. Isabelle ou Marie, c’est la même. D’où cette impression de monotonie agréable tout à fait personnelle.
Là où j’ai été emballée, c’était pour l’histoire de la narratrice, quand on en est revenue à elle et qu’elle arrêtait de se perdre dans l’écriture de son roman. Le parallèle est là, mais on sent un vent de fraîcheur qui nous entoure et on souhaite voir comment le réel va influencer l’écrit. C’était grisant de découvrir ces deux histoires en parallèle, et il aurait même été super sympa de plus les entrelacer, pour accentuer encore cet effet.
Ce texte m’a touchée et m’a ennuyée. C’est paradoxal, mais c’est aussi ce qui fait la réussite d’un roman. Je n’y ai pas été indifférente : quand j’étais touchée, je voulais en savoir plus ; quand j’étais ennuyée, j’insultais les personnages. Ce livre, je l’ai vécu, tout simplement. Et c’est bon !
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