vendredi 18 novembre 2022

No name bay

Alors que Rinn s’éloigne discrètement des lieux d’un sabotage pour se réfugier dans la forêt, il ignore qu’un homme est sur le point de mourir. Lorsque son ancienne compagne, Kit Olinsky, une militante écologiste, est accusée puis arrêtée pour le meurtre, il découvre que les preuves contre elle sont accablantes. Mais l’incarcération de Kit semble arranger un sénateur local corrompu qui, désormais débarrassé d’elle, peut se tracer un chemin jusqu’au poste de gouverneur. Lorsque celle-ci est libérée sous caution, elle est plus déterminée que jamais à faire tout ce qui est en son pouvoir pour rétablir son nom et arrêter la mécanique implacable et destructrice, qui une fois lancée semble vouloir tout écraser sur son passage. Rongé par la culpabilité d’avoir laissé des preuves l’ayant incriminée, Rinn décide de laisser derrière lui sa vie isolée dans les montagnes pour lui venir en aide. Il est prêt à tout sacrifier pour sauver Kit, mais ce qu’elle va lui révéler bouleversera sa vie à jamais.
No name bay
Russell Heath 2022

Merci à Mera Éditions.

Je suis désolée, ma chronique sera courte et assez négative, car je n’ai pas su rentrer dans l’histoire. Je trouvais l’idée générale et le contexte intéressants. C’était sympa de découvrir un peu les clivages entre les Amérindiens et les Blancs, dans un contexte plutôt actuel, ce qui nous permet de nous interroger sur des sujets tels que la cohabitation, la différence, et l’humanité, tout simplement.

Là où j’aurais dû me méfier, c’est cet aspect un peu trop politique qui était pourtant clairement indiqué dans le résumé. Dès qu’on arrive sur ce terrain, en littérature, j’ai tendance à lâcher l’affaire. C’est ma faute, j’aurais dû savoir que cela ne me plairait pas… J’aurais préféré qu’on n’effleure qu’un peu cet aspect pour rester concentré sur les personnages, sur leurs liens, sur leurs haines et désirs. Au lieu de cela, les personnages et les relations n’étaient que peu abordés ou, tout du moins, pas assez pour que je puisse m’identifier et m’attacher à eux.

Cela a rendu mon début de lecture un peu compliqué car je n’aimais pas l’orientation politique donnée au texte, et je ne trouvais pas d’enjeu quant à la résolution de l’enquête. En bref, comme je le disais, je ne suis pas « rentrée » dans l’histoire, ce qui m’a fait l’abandonner à un tiers. C’est triste mais c’est comme ça. Enfin, peut-être y trouverez-vous votre compte ?

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