samedi 20 juillet 2013

Cœur de dragon

Le roi Einon est cruel, cupide et d’une ambition démesurée… Dans l’Angleterre du Xe siècle, il règne en tyran sur un peuple de paysans qu’il affame, et il réprime avec férocité toute tentative de soulèvement. Sa seule faiblesse est son amour pour Kara, la rebelle qui a juré de le tuer pour venger son père assassiné. Une fois, déjà, elle l’a blessé à mort, et Einon n’a survécu que grâce au don que lui a fait un dragon de la moitié de son cœur. Depuis, Einon et le dragon sont frères de sang et de douleur… Unis à la vie, à la mort, pour le meilleur et surtout pour le pire.
Un homme, pourtant, est décidé à trancher ce lien magique : le chevalier Bowen, ancien précepteur du roi, qui s’était efforcé de lui inculquer le code d’honneur hérité du roi Arthur. Persuadé que son élève a été perverti par le dragon, il a fait le serment de pourchasser celui-ci sans trêve ni relâche, jusque dans les profondeurs de la terre, afin de libérer Einon du maléfice qu’il imagine…
Dragonheart
Charles Edward Pogue 1996

Il y a très longtemps, quand j’étais petite, j’avais vu un film qui m’avait émerveillée. Pourtant, je n’en avais pas vraiment de souvenirs. Je savais qu’il parlait d’un dragon qui avait partagé son cœur avec un jeune prince en train de mourir, qui s’avérait être un futur roi sanguinaire qui répandrait le mal dans son monde. Et je me souvenais du titre : « Cœur de dragon ». Alors, quand je suis tombée sur ce titre en librairie, j’ai immédiatement lu le résumé et j’ai reconnu mon histoire.

Et c’est avec un énorme plaisir que j’ai redécouvert ce récit au travers de la plume de Charles Edward Pogue. Une histoire très touchante, dans la mesure où elle traite du sacrifice et du don de soi, et relatée avec ce qu’il faut d’émotion. J’ai même été surprise par la plume de l’auteur, qui mêle si bien les sensations, le drame et l’humour ! J’ai beaucoup souri et j’ai même ri sur certains passages, et j’ai été triste à certains moments, lorsque le mystère autour de l’intrigue s’est révélé.

Les personnages sont quant à eux sympathiques et attachants. Même si le chevalier Bowen a mis un peu plus de temps qu’il n’aurait dû pour comprendre la véritable nature d’Einon, j’ai trouvé sa capacité d’adaptation assez agréable, et son amitié avec Draco réellement touchante. Draco, quant à lui, m’a tiré des larmes, et j’ai réellement adoré son personnage. Enfin, Kara m’a semblé être une sacrée tête brûlée, tandis qu’Einon était détestable à souhait.

Il n’y a pas de fausses notes dans ce roman, que j’ai littéralement dévoré. Je suis très heureuse d’avoir enfin pu redécouvrir cette histoire avec ma vision d’adulte, et je pense que je la relirai à l’avenir.

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