mercredi 12 août 2020

Les galeries hurlantes

Karine, dix ans, joue avec un ami imaginaire. Tout ce qu’elle sait, c’est son âge et qu’il n’aime pas Alan Lambin, le spécialiste en paranormal que son père, désemparé et dépassé par une succession de phénomènes étranges, a appelé à l’aide. Et si l’origine de tout cela se trouvait dans les anciennes galeries minières existant toujours sous ce village du Nord ? Le seul moyen d’accéder à ce dédale oublié de tous serait les sous-sols d’un hôpital abandonné et hanté par le souvenir de tous ceux qui y laissèrent leur vie, un matin d’hiver, treize ans plus tôt.
Les galeries hurlantes
Jean-Marc Dhainaut 2019

Merci aux Éditions Taurnada.

OMG ! J’ai dévoré ce titre tellement il était génialissime ! Bon, j’avoue, dès qu’on me parle d’Alan Lambin, je fonds tant j’aime ce personnage et les histoires qu’il peut vivre. Mais alors, ce titre. CE TITRE ! Je viens de le terminer à l’instant et j’en ai toujours le cœur qui bat à cent à l’heure. Comment oser me faire un truc pareil à moi, j’ai eu tellement peur ! Et j’en veux tellement plus ! Cette fin est juste impossible !

Bon, reprenons dès le début pour ceux qui n’auraient pas lu le résumé, comme moi. Cette fois, Alan doit faire face à une affaire bien particulière avec un ami imaginaire qui ne sait pas qui il est, une affaire de suicide et la mort d’un mineur quelques décennies auparavant. Autant vous dire qu’Alan n’a pas de quoi s’ennuyer. Et, en plus, il est privé de Mina pour son enquête car elle est malade.

Ce qui est bien, c’est qu’Alan est ici obligé de faire face aux fantômes comme jamais auparavant, tout seul ! Alors, cette fois, il y a une amplitude fantastique encore plus incroyable dans ce livre. J’ai frissonné, me suis régalée. J’ai encouragé Alan pour qu’il aille plus loin, qu’il se dépasse. Et ça a payé, mais à quel prix.

L’histoire dépeinte et découverte par Alan est tellement émouvante et magnifique. Sans lui, rien n’aurait été découvert, c’est tellement beau et touchant. J’ai adoré. Mais, en même temps, plus les pages se tournaient et plus j’avais peur pour lui, et pour un autre personnage dont je tairai le nom pour ne pas divulgâcher (ouais, il existe un mot francophone pour dire spoiler !) la fin de ce titre à ceux qui ne l’ont pas encore lu… Autant vous dire que, sur cette fin, j’étais dans un état de stress intense… Et cette scène finale… Il y a une suite, hein, rassurez-moi ?

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