mardi 12 août 2014

L’insurrection

Le monde de Tris a volé en éclats. La guerre a dressé entre elles les factions qui régissent la société, elle a tué ses parents et fait de ses amis des tueurs.
Tris est rongée par le chagrin et la culpabilité. Mais elle est Divergente. Plus que tout autre, elle doit choisir son camp et se battre pour sauver ce qui peut encore l’être…
Insurgent
Veronica Roth 2012

Mais comment ai-je pu attendre aussi longtemps pour lire cette suite ? Le premier tome était envoûtant, inquiétant. Il me faisait frissonner et m’avait embarquée dans un monde atypique où l’héroïne n’est pas une si frêle colombe que cela. La suite est encore meilleure.

Cela faisait très longtemps que je ne m’étais pas retrouvée aussi souvent les larmes aux yeux en lisant un roman. J’ai ressenti la douleur de Tris au plus profond tant les mots de Veronica Roth sont percutants et touchants. J’ai été bluffée par l’émotion qu’elle a pu me faire passer et je n’en ai vécu que plus intensément cette lecture.

De fait, je ne pouvais qu’être emballée par l’histoire. Pourtant, sur le début du roman, j’avais l’impression d’être trimballée de faction en faction et je ne voyais pas trop où l’intrigue devait nous amener. Il fallait du temps pour que Tris se cherche et accepte enfin les conséquences de ses actions. Cela ne m’a pas empêchée de la trouver particulièrement instable et parfois tête à claques. Elle était bien trop à fleur de peau et ne réalisait même pas que son comportement était assez immature.

Heureusement que les autres personnages relèvent le niveau. Tobias notamment acquiert en charisme, et l’on découvre des personnages très intéressants, tels que Johanna, qui m’a beaucoup intriguée et dont j’attends des nouvelles dans la suite. En plus, la découverte des différentes mentalités des factions est bien traitée, et c’était amusant de les découvrir.

Vers la seconde partie du roman, l’intrigue a vraiment décollé. L’histoire est devenue très prenante et mystérieuse, et a tellement monté en puissance que j’avais envie de savoir, tout en redoutant ce que j’allais découvrir. Les ultimes lignes sont d’ailleurs sadiques au possible. Car même si l’on peut s’imaginer cette vérité au fur et à mesure de notre progression dans le roman, il n’empêche que je ne m’étais pas attendue à ce détail qui tue.

En bref, je n’attends plus qu’une chose : enfin lire la suite !

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