C’est une enfant intelligente et vive, une grande sœur attentionnée et une amie fidèle.
C’est la petite fille que chacun aimerait avoir.
D’ailleurs, tout le monde aime Lalie.
Tout le monde doit aimer Lalie.
C’est une évidence.
Il le faut.
Merci aux Éditions Taurnada.
Ce résumé est glaçant, cette couverture est perturbante. Cela résume assez bien ce roman. J’ai eu le sentiment, en lisant ce résumé, que j’aurais ici droit à une nouvelle histoire de psychopathie, mais cette fois tournée vers l’enfant. Alors, pardon, j’ai appris en lisant ce roman que l’on ne parle pas de psychopathie et de sociopathie avant dix-huit ans. Sûrement car la personnalité n’est pas encore complètement formée, j’imagine.
Dans tous les cas, on retrouve tous les marqueurs et les signes de cette pathologie : les animaux (je crois que c’est ce que je redoute le plus à chaque fois… Les humains tués ? pas grave. Mais les animaux… pas touche !), les victimes, les ennemis, les cibles. Tout était parfaitement orchestré. C’est terrible, vraiment démoniaque. Tellement succulent !
J’ai eu l’impression de retrouver un petit peu Mon ombre assassine, qui m’avait subjuguée. Ici, j’ai eu la même peur vicérale à l’idée de voir tel ou tel personnage (ou animal) devenir la victime de notre petite Lalie. Cette fillette, j’ai adoré la détester. Elle est intelligente et tellement insupportable en même temps. Elle me glaçait et a réussi à me rendre très mal à l’aise. C’est ça : j’ai été mal à l’aise lors de ma lecture. Certaines scènes m’ont vraiment perturbée, et je ne savais pas trop comment prendre les choses. C’était dur, mais dans le bon sens du terme.
J’ai bien aimé être percutée par ce roman, cela l’a rendu différent des autres. Il n’est pas banal et, si vous devez lire un seul roman de cet éditeur, commencez par celui-ci. Oui, j’ai dit « commencez », car vous ne saurez plus vous arrêter ensuite tellement les Éditions Taurnada nous proposent des petits bijoux !
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