jeudi 22 novembre 2012

Les ailes brisées

« Il leva le bras, et un silence soudain s’abattit sur eux, le vent cessa de souffler, les feuilles s’immobilisèrent et tout se figea dans une effrayante inertie. »
Qui donc est Robyn ? D’où viennent ses dons exceptionnels ?
Ce sont les questions que se pose Manon en croisant la route de cet être angélique aux étranges yeux émeraude.
Mais lorsque la réponse lui apparaît, à la suite d’un terrible accident de la route, elle apprend que leur histoire a véritablement commencé il y a plus de deux siècles…
Les ailes brisées
Marie Liondor 2012

Merci au forum Have a Break, Have a Book et aux Éditions Calepin.

Après avoir lu le résumé de ce roman et avoir été sélectionnée pour le chroniquer, je me suis fait une vraie joie. Le résumé correspond tout à fait à ce que j’aime dans un texte, même si cela peut vous paraître banal. Une fille rencontre un homme mystérieux qui a un secret. Du déjà vu, je l’admets. Mais j’aime justement voir comment le sujet est traité, et j’en ai eu pour mon compte !

L’histoire commence simplement, la rencontre, les mystères autour du jeune homme, Robyn, qui semble déjà connaître Manon et la nomme Opaline. Cette rencontre, ce moment que je préfère en somme, dure pendant presque la moitié du roman, que j’ai dévorée à une vitesse incroyable tellement je voulais en savoir plus, tellement je voulais comprendre qui était cet homme et quel était le passif entre les deux amoureux. Il faut dire que Marie Liondor entretient vraiment bien le suspense ! Puis, d’un seul coup, on l’apprend. Et là, je perds un peu mon entrain, car nous nous retrouvons dans le passé, à suivre des événements datant de trois cents ans, comme ça, pouf ! Non pas relatés par Robyn, mais vraiment dans le passé. Pendant plusieurs longs chapitres.

Et, là, je me suis un peu ennuyée. Non pas que ces événements passés ne soient pas intéressants, au contraire, même si j’aurais aimé avoir en parallèle les réactions de Manon face à l’histoire d’Opaline. Simplement, à partir de ce moment, j’ai trouvé que la chronologie était mal gérée : comprenez-moi, on commence dans le présent, puis un saut de trois cents ans dans le passé sans explications, puis à nouveau le présent, ensuite un an est passé, puis encore une ellipse. Il aurait peut-être fallu prévenir le lecteur de ces sauts temporels, par un petit italique en début de chapitre, car je me suis retrouvée un peu perdue.

Mais, une fois habituée, j’ai pu apprécier la suite et fin de l’histoire, qui a été traitée avec une certaine originalité. J’ai vraiment cru que le chat… Non, je n’en dirai pas plus, à vous de lire ce roman ! Car malgré tout, il en vaut la peine !

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