Il y a longtemps, j’ai vu un film qui portait ce titre et qui m’avait assez plu. Une histoire rigolote à propos d’une fantôme qui hantait son propre appartement, alors que ce dernier était occupé par un jeune homme. Vous vous imaginez bien les situations amusantes que cela peut amener, oui. Un très bon souvenir, et un bon moment.
C’est plus tard que j’ai appris que nous devions cette histoire à Marc Levy. Comme j’aime bien cet auteur, il me fallait découvrir ce roman, et c’est à l’occasion d’un passage dans ma médiathèque que j’ai pu me lancer dans cette lecture.
Très vite, j’ai retrouvé l’atmosphère légère et agréable du film que j’avais visionné. Mais très vite, je me aussi suis rendue compte que livre et film n’avaient pas grand-chose à voir l’un avec l’autre. En effet, le film ne reprend qu’une petite moitié du roman, la partie rigolote et amusante, pour évincer rapidement la partie plus sensible et à fleur de peau du roman.
Ainsi, j’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir qu’Arthur n’était pas juste le locataire se retrouvant dans l’obligation d’aider un fantôme pour la sauver. Le jeune homme a une histoire, profonde, et un autre fantôme hante sa vie : la mémoire de sa mère, qu’il a beaucoup aimée et sur les traces de laquelle il se rend, pour enfin avancer.
Cette seconde partie du roman était plus triste et moins rythmée que le début, mais tout aussi appréciable et très intense. Il s’agit de l’histoire d’un homme qui se cherche et apprend à vivre, grâce à un fantôme. C’est très poétique, et cela amène une jolie morale.
Comme toujours, le style de Marc Levy est sympathique, et l’auteur nous entraîne où il le souhaite, avec une facilité impressionnante. Ce roman se dévore et s’apprécie, tout simplement.
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