mercredi 28 août 2013

Ne t’éloigne pas

À Atlantic City, le même soir, deux personnes, Stewart et Cassie, disparaissent sans laisser de trace.
Dix-sept ans après : Cassie mène une vie rangée de parfaite mère au foyer. Ray, son ex-petit ami, est un homme brisé, rongé par ses cauchemars.
L’inspecteur Broome est hanté par un mystère qu’il n’a jamais résolu : qu’est-il arrivé à Stewart, ce bon père de famille, cette nuit-là ? Quel lien entre lui et Cassie ?
Un incident va tout faire basculer… Et si le temps était venu pour chacun d’affronter son passé et ses secrets ? L’insoutenable vérité, enfouie depuis dix-sept ans, va-t-elle pouvoir enfin éclater ?
Stay close
Harlan Coben 2012

Ce n’est pas le premier Harlan Coben que je lis, mais c’est le premier Coben pour « adultes » qui passe entre mes mains ! Habituée aux Mickey Bolitar, je me suis dit qu’il fallait absolument que j’essaie les titres de Myron mais, par malchance, je n’ai pas trouvé le tome 1 à la bibliothèque, donc je me suis rabattue complètement au hasard sur ce one-shot. Et quand je dis « au hasard », cela signifie bien ce que cela veut dire : je n’ai pas lu le résumé au préalable. Je le découvre comme vous, là.

J’ai bien aimé ce titre. Le style est clairement différent des Mickey, et l’ambiance n’est plus du tout jeunesse. On n’est plus dans un lycée, mais dans la vie de plusieurs personnages, qui sont liés par un événement commun particulièrement mystérieux. Dès les premières pages, je me suis interrogée sur cet élément, sur ce qu’il avait bien pu se passer pour que ces personnes, qui ne se côtoient pas dans le présent, fassent autant de mystère.

Petit à petit, les pages se tournent, de plus en plus vite, et les éléments s’imbriquent, de nouveaux personnages apparaissent, la menace grandit… Je n’ai pas ressenti une sensation d’étouffement en lisant ce titre, mais mon intérêt était tout de même capté, et j’avais besoin d’avancer vite pour comprendre vite de quoi il retournait.

Le style fluide de Harlan Coben est bien présent, et l’histoire est tellement bien ficelée qu’on se prend au jeu des découvertes et l’on s’attache aux personnages. Même Barbie et Ken m’ont presque fait de la peine vers la fin, c’est vous dire ! En bref, je ne regrette pas mon choix, au hasard, de ce titre. J’ai enfin pu découvrir Coben dans son élément « naturel », le thriller pour adulte. Foncez !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire