samedi 2 novembre 2019

Black Hills

Au milieu du XIXe siècle, aux États-Unis, l’avancée des colons blancs atteint la région des Black Hills et des grandes plaines. Le soir de ses fiançailles, la jeune Emma London, issue de la bourgeoisie de Chicago, est enlevée par une bande de Sioux Lakotas. Emmenée de force au village indien, Emma y restera prisonnière durant près de huit mois : huit mois de révolte et de confrontation avec ses ravisseurs, mais aussi de découverte d'un peuple paradoxalement attachant, au cœur duquel naîtra un improbable amour. Écartelée entre ses origines et une société qui la fascine, Emma va devoir choisir. Ce choix ne se fera pas sans danger…
Black Hills
Christian Carlier 2019

Merci aux Éditions Plumes Solidaires.

Cette lecture fut pleine de surprise. Déjà, à la base, je ne savais pas si j’allais aimer. Les indiens et les cowboys, moi, je les aime dans les films. Dans les livres, je n’ai jamais trop adhéré. Peut-être car je n’en ai pas lu assez, aussi. Bref, j’étais assez mitigée au départ. Et le début ne m’a pas trop aidée à me mettre dans le bain.

Le style de Black Hills n’est pas très simple à appréhender sur le début. Il faut se mettre dedans, comprendre qu’il s’agit d’un temps ancien, le découvrir également. Christian Carlier utilise de belles tournures de phrase, mais parfois elles sont longues, donc il fallait vraiment s’accrocher pour s’y mettre réellement. Cela semble horrible, mais en fait je m’y suis fait assez rapidement. Deux, trois pages, et c’était bon.

Ensuite, le problème, ça a été l’histoire : car, au début, elle ne m’emballait pas plus que ça. Des colons font la fête, l’un d’eux est blessé par des Lakotas, l’une des leurs, Emma, est kidnappée. OK, un peu banal sur le coup. Mais on continue à suivre le récit sur les deux « tribus » et, petit à petit, on se prend à éprouver de la curiosité pour les Lakotas. J’ai même très vite eu un coup de cœur pour leur naturel et leur façon de vivre. Tout comme Emma, la captive qui progressivement devient indienne dans son cœur.

À la fin de la première partie de ce roman, j’étais conquise. J’avais oublié toutes les difficultés du début, et j’étais tellement dans l’histoire qu’il m’a fallu moins de temps pour lire tout le reste que les premiers chapitres. C’est dire ! J’ai adoré le traitement qu’a fait l’auteur de cette histoire : tout en simplicité, avec certes des moments difficiles, mais aussi de l’émotion et de belles idées.

Comme quoi, il ne faut jamais s’arrêter à une première impression : je serais passée à côté d’une perle !

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