mardi 24 septembre 2019

Sur les traces de Belzébuth

Fin du XIVe siècle. Le chevalier Richard et ses compagnons parcourent les routes du royaume de France dans le but d’aller combattre les Anglais. De joutes en amours, de villes en campagnes, ils arrivent en Auvergne et découvrent un étrange château sur lequel plane une vieille malédiction.
De nos jours, la famille Mariey au grand complet, le chat Belzébuth compris, part en vacances en suivant, sans le savoir, le chemin du chevalier. En poursuivant leur félin fugueur, parents et enfants se retrouvent piégés dans un monde figé dans le temps…
Le salut de chacun se cache-t-il dans un mystérieux livre, écrit jadis par le chevalier Richard ?
Sur les traces de Belzébuth
Aurélie Genêt 2019

Merci à Nats Éditions.

Je suis passée par plusieurs états en lisant ce texte. Tantôt je m’ennuyais, tantôt j’aimais. Et dans cet ordre en plus : j’ai trouvé la mise en place vraiment très longue. C’était intéressant, mais certains personnages ne me plaisaient pas plus que ça, alors je trouvais le temps d’autant plus long à ce moment-là. Pour autant, d’autres personnes m’ont bien plu, et j’avais hâte de comprendre un peu mieux les liens qu’il pourrait y avoir entre passé et présent.

Petit à petit les briques se sont emboîtées et la vision d’ensemble s’est éclaircie. C’est là que j’ai commencé à apprécier ma lecture seulement : car mon intérêt était enfin capté, et l’on se séparait enfin d’un certain nombre de personnages qui ne m’importaient pas. Cela permettait aussi de simplifier un peu les choses et ma compréhension, car j’avais parfois l’impression de mélanger des choses.

Il faut dire que le roman est volumineux donc il était nécessaire que de l’aide soit donnée au lecteur pour qu’il puisse le lire sans problème : le choix d’une typographie différente sur chaque période était vraiment bien pensé, par exemple. Mais j’aurais aussi apprécié qu’Aurélie Genêt change un peu de style, comme par exemple utiliser du français un peu plus simple pour les temps actuels, et des tournures plus sophistiquées pour les temps passés : là, il n’y a que du sophistiqué tout le long, ce qui fait que sans la typo, on n’avait pas de marqueur temporel pour nous dire où nous étions.

Enfin, l’histoire en elle-même est vraiment bien pensée : j’ai été prise dans l’intrigue, alors qu’au début ce n’était pas gagné ! Comme quoi il ne faut pas s’arrêter au premier tiers, parfois. Les bonnes surprises peuvent arriver sur la suite.

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