mercredi 20 mai 2015

La marque

« On ne contrôle pas ses sentiments. Chacun sait pertinemment que jouer avec, c’est comme jouer avec le feu. Mais quand ce sont eux qui nous envahissent sans prévenir et que ce ne sont pas forcément les nôtres, comment peut-on les maîtriser ? Connaître les plus profonds sentiments des autres, est-ce un don ou une malédiction ? »
C’est la question que se pose souvent Rachel depuis que Luna est entrée dans sa vie. Elles ne se détestent pas, oh non ! Loin de là. Mais la jeune femme n’imaginait pas qu’en accueillant cette si belle petite chienne, sa simple vie prendrait une tournure aussi compliquée. Entre une ancienne prophétie, un pouvoir difficile à maîtriser, une relation ambigüe avec son meilleur ami, et un passé qui la rattrape, Rachel se sent dépassée. Et lorsque cet étrange inconnu vient lui tourner autour, le mot « méfiance » prend alors tout son sens…
La marque
Karolyn Daniel 2014

Merci à Mort-Sûre et à Anyway Éditions.

Avec un tel titre, nous nous attendons à une catégorie particulière d’animaux, non ? La marque, la Lune. Dépitée quant à une énième histoire de garous, je me suis mise à lire le résumé, et il semblait bien qu’en fait il ne s’agissait pas du tout de ce à quoi j’avais pensé au premier abord. Alors, je me suis lancée en me disant que, avec un peu de chance, j’allais lire une histoire originale. Cela n’a pas loupé.

Car de cette histoire, je n’ai jamais rien lu de tel. La mythologie de ce roman est complètement inventée, de la prophétie dont on ne sait rien aux Amgards, en passant par des histoires de famille, des amours et des amitiés, ce roman nous propose une histoire riche, intéressante, et surtout jamais lue auparavant.

Ne vous méprenez tout de même pas sur mes paroles. Tout n’est pas parfait. Certaines scènes étaient un peu longues, et j’avais une impression de répétitions de situations pour ce qui concernait Rachel et Morgan. Mais, au global, j’ai passé un excellent moment. Certes, un peu long pour un tome d’introduction, mais bon quand même. J’ai adoré les Amgards, qui m’ont bien fait rire et m’ont surprise, et j’ai aimé les personnages, qui avaient une personnalité propre. Bien sûr, certains étaient de vraies têtes à claques, et d’autres étaient dans l’exagération, mais au moins aucun n’était fade.

Par contre, ce que je déplore, c’est la longueur. Pour un tome d’introduction, c’était long. Car au final, à la fin, on en sait à peine plus que vers le milieu, on n’a pas eu de grosse bagarre finale (c’est pour plus tard, c’est évident dès le début), et la fin de ce tome n’est pas une fin, mais bien un début. Pas de cliffhanger non plus, bref, vous l’avez compris : ce titre n’est qu’une mise en bouche. Ça me va, j’aime les mises en bouche, car le contexte est parfaitement présenté, du coup, et l’on sait où l’on va, et avec qui. Mais cinq cents pages pour introduire un monde, c’est peut-être un peu beaucoup selon moi.

Du coup, j’attends maintenant avec grande impatience la suite, car après un tel début, on ne peut pas me laisser sur ma faim ainsi. Il faut que je lise la suite, pour savoir où va exactement cette histoire et me confirmer qu’elle n’est pas banale, et ne le deviendra pas au fil des tomes de la saga. Affaire à suivre !

La quête »

2 commentaires:

  1. OMG C'est un vieux SP avec Mort-Sûre puisqu'il n'y en a plus depuis quelques années... Belle chronique cela dit !

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    1. Oui, j'ai encore des tas de chroniques à transférer de mon ancien blog ici, et je ne modifie pas les chroniques en passant. Ça donne des souvenirs, on va dire :D

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