mardi 10 mai 2022

Nouvelle Babel

2097. Sur une île privée paradisiaque inaccessible, de paisibles retraités sont assassinés…
Trois policiers, un journaliste ambitieux et une institutrice nostalgique s’engagent dans une folle course contre la montre pour préserver l’équilibre d’un monde désormais sans frontières, où la technologie permet aux humains d’être à la fois ici et ailleurs.
Nouvelle Babel
Michel Bussi 2022

Vous n’imaginez pas ma joie quand j’ai découvert que ce livre se trouvait à la médiathèque du village. Un Bussi, c’est toujours la promesse d’un bon moment, alors il fallait que je le réserve ! (Ben oui, vous pensiez qu’on pouvait l’avoir sans difficulté, vous ?)

Ce livre est un vrai rêve. Je ne sais pas vous mais, moi, j’ai carrément adhéré à l’idée d’un monde où tous les êtres humains sont capables de se téléporter partout sur la planète et où celle-ci appartient à chacun. La présentation du monde est telle qu’on a envie d’y vivre, c’est un futur qui ne peut que me plaire. Mais bien sûr, il s’agit d’une dystopie, alors forcément cela ne pouvait pas être aussi facile que cela…

Et forcément, dès le début, un attentat. Pourquoi les auteurs ne peuvent-ils pas nous inventer un monde parfait où les petits oiseaux chantent, où les chats sont les rois du monde et où les êtres humains acceptent de vivre en harmonie ? Ah bah, oui. Il n’y aurait pas d’histoire, c’est vrai. Du coup, voilà, cela commence par dix morts. Histoire de lancer l’affaire. Et là, je me suis retrouvée dans une sorte de polar futuriste où les codes sont complètement chamboulés. Il fallait comprendre les nouveaux termes, les nouvelles règles, le nouveau monde.

Michel Bussi nous permet de nous plonger dans son univers avec une grande facilité. C’est bien simple, je n’ai jamais été perdue, j’étais dedans tout de suite, comme si ce monde était mon monde. Comme si j’y avais toujours vécu (j’aimerais bien, snif…). Le roman est juste captivant. J’ai aimé découvrir cette histoire qui finalement ne part pas non plus dans l’apocalypse humaine avec chacun qui souhaite détruire son voisin. Au contraire, on reste dans une position très positive, humaine, et l’on tente de préserver l’union des êtres humains.

J’ai particulièrement aimé cette fin. Je ne peux pas divulgâcher, simplement je l’ai trouvée très poétique, parfaite pour conclure ce texte qui m’a transportée, m’a fait voyager et m’a fait rêver à un monde meilleur. Merci !

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