Merci à Mélissa Macy.
Cette chronique va être difficile à écrire, car je suis assez mitigée. Certes, le livre se lit en un rien de temps. Le style est fluide et accrocheur. Quand vous commencez la lecture, vous appréciez tout de suite le contenu. Les pages se tournent très vite, et l’alternance entre les pensées de Justine et celles du tueur est vraiment excellente. On peut voir au travers de chacun d’eux, et cela rajoute énormément de suspense.
Néanmoins, j’ai trouvé que certaines parties du roman traînaient en longueur ou étaient maladroites. Par exemple, le début du livre. J’aime qu’il y ait une mise en place, car cela nous permet de nous immerger dans le livre et de vivre à travers les personnages leurs expériences.
Or, dans ce roman, la mise en place était vraiment longue. Je tournais les pages mais rien ne venait, et quand la première vraie référence à un meurtre est apparue, cela ressemblait à un fait divers. Le premier meurtre est resté en arrière plan, et c’est assez dommage car, en jouant avec cet aspect, cela aurait permis de rajouter encore plus de suspense.
Bien sûr, au bout d’un moment, les personnages commencent à « se bouger un peu » pour tenter de découvrir l’instigateur, mais cela aurait dû arriver bien plus tôt dans le roman selon moi. Cela aurait rendue l’intrigue plus efficace, plus percutante !
En bref, un bon roman mais qui souffre de maladresses dans sa structure, ce qui est un peu dommage car l’histoire et les personnages sont crédibles, et le style est réellement attractif.
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