samedi 6 juillet 2013

Les sortceliers

Magister, le Maître des Sangraves, a décidé de s’emparer coûte que coûte de Tara’tylanhnem Duncan, dite Tara. Afin d’échapper au maléfique « Homme au Masque », la jeune fille doit s’enfuir sur AutreMonde en compagnie de Manitou, son arrière-grand-père transformé en labrador par un sort malencontreux. Sous la protection du fantasque Maître Chem, Haut mage du royaume du Lancovit, elle y découvrira les sortceliers, le malicieux Palais Vivant, les Vampyrs, les Chimères, les Harpies et toute une pléiade d'amis parfois… inattendus. Du royaume des Limbes où sévissent les démons au somptueux Palais impérial d’Omois, de la forteresse grise des Sangraves à l’île maudite des Roses Noires, Tara Duncan nous entraîne dans un univers peuplé de créatures fantastiques et baroques, à la découverte de son identité.
Les sortceliers
Sophie Audouin-Mamikonian 2003

Depuis le temps que j’avais entendu parler de cette saga, il me fallait la découvrir. Mais au final, je ne suis que moyennement convaincue. Certes, l’histoire est riche et prenante, mais elle n’a parfois, pour moi, ni queue ni tête.

Souvent, j’ai eu l’impression qu’un problème ou une solution arrivait comme un cheveu sur la soupe, sans explication, car il fallait trouver une solution vite vite, mais qu’on n’avait pas le temps de l’introduire plus tôt dans le récit ou de semer les indices qu’il fallait. C’est du coup un peu dommage, car cela m’a un peu coupée dans la continuité de l’intrigue.

Toutefois, je dois reconnaître que Sophie Audouin-Mamikonian a de la suite dans les idées car elle part dans tous les sens, ce qui fait qu’on ne s’attend à rien et à tout en même temps. Impossible de deviner à l’avance où on va, elle nous surprend toujours. Et ça, c’est quand même un point fort, un peu lié quand même avec l’aspect que j’ai relevé un peu plus tôt.

Pour le style ensuite, il se lit. Mais je trouve cela un peu trop enfantin pour moi, manquant de naturel. Et en même temps, on parle d’un livre de plusieurs centaines de pages… Il y a un petit décalage ici, mais qui n’est pas un souci, car quand on aime, on n’a pas envie de quitter l’univers. Donc les plus jeunes y trouveront sans doute leur compte.

Je pense que ma chronique est un peu plus négative que positive ici. Pourtant, j’ai passé un assez bon moment, même si je déplore certains aspects négatifs. Mais ne vous y trompez pas : je lirai la suite, car l’histoire vaut quand même le détour. Et je suis assez curieuse de savoir si le style gagne en maturité avec l’âge de l’héroïne !

Le livre interdit »

2 commentaires:

  1. Salut :)
    Sympa ta petite chronique ! J'ai lu la saga il y a quelques années, je l'ai commencée à l'âge de 15 ans, et je suis d'accord avec toi, le style est assez enfantin mais surtout maladroit. Je commente simplement pour répondre à ton interrogation, et excuse moi si tu ne voulais pas que je brise le suspens, mais non, le style n'évolue pas avec la maturité de l'héroïne !! :p

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    1. Ahah merci d'être passé et d'avoir laissé un message, ça fait toujours plaisir ;-)
      Et merci de me l'avoir dit pour le style, ça me fera retarder ma lecture de la suite : non pas que je ne le lirai jamais, mais du coup je vais plutôt me concentrer avant sur des titres un peu plus adulte. À bientôt =)

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